, , , Effacer la log de votre travail

Vous faites le l’administration, le plus souvent en 5250 sous l’écran de commandes IBMI
==> call QCMD

Vous voulez effacer la log que vous voyez par la commande DSPJOBLOG.

La première solution consiste à vous déconnecter, du coup la log est effacée ou transformée en spool.

Cette méthode efface tout le contexte mis en place, liste de bibliothèques , variables d’environnement, objets dans QTEMP que vous avez peut être mis beaucoup de temps à construire dans vos tests.

L’idée c’est d’avoir une solution moins radicale qui permette de n’effacer que la log de votre travail, c’est pourquoi vous devriez avoir dans vos tools un outil comme celui la

Une commande qu’on a appelé astucieusement CLRLOG que vous pouvez trouver ici

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/CLRLOG

Comme le code est simple on le remet ici

On utilise la commande RMVMSG qui n’est utilisable que dans un programme CLLE

Le programme en CLLE

 PGM /*------------------------------------*/        
 /* Supprime les messages de votre log     */        
 /* Ne supprime pas les messages *PGMQ     */        
 /*----------------------------------------*/        
              RMVMSG     PGMQ(*ALLINACT) CLEAR(*ALL) 
              RMVMSG     PGMQ(*EXT) CLEAR(*ALL)      
 ENDPGM                                              

La commande

 /* Supprime les messages de votre log     */ 
CMD        PROMPT('Clearer la log de votre job') 

Remarque :

Cette commande n’efface pas les messages de type *PGMQ

, Différence touche CAXX et touche CFXX

Vous avez encore des développements en 5250 avec des DSPF et vous vous posez la question : dois je utiliser une touche CA ou CF ?

Nous allons essayer de vous apporter quelques éclaircissements sur les usages et les bonnes pratiques

Première chose, vous pouvez utiliser une touche de fonction de 2 manières

CA03(03)
ou
CA03 uniquement

Avec CA03(03), vous testerez *IN03 dans vos programmes RPGLE et &IN03 en CLLE.
Avec CA03, vous testerez *INKC dans vos programmes RPGLE et c’est plus compliqué à gérer en CLLE.

Jusque la on utilisait les indicateurs *inka … pour économiser les indicateurs de 01 à 24 (99 disponibles),
sur les nouveaux développement on utilise moins d’indicateurs et plus de fonctions intégrées comme %EOF(). Il est donc conseillé d’utiliser les indicateurs *IN01 à *IN24 ; de plus vous pouvez les renommer pour rendre plus lisible dans les programmes !

Pour ce faire, vous devez déclarer votre écran en INDARA pour indiquer que les indicateurs sont séparés du flux des données.

A* Niveau fichier dans le dds :
A INDARA

Dans le source du programme RPG :
dcl-f
MONECR WORKSTN
indds(DS_Ind)
;
Dans les déclaration :

Dcl-DS DS_Ind len(99);
// Touches de fonctions
Sortie ind pos(3);
Liste ind pos(4);
Reaffichage ind pos(5);
Creer ind pos(6);
Valider ind pos(10);
Annuler ind pos(12);

End-DS;

Conseil

Comme vous devez vous baser sur la NORME AUA , vous pouvez faire un include avec ces touches de fonction.

dans le code vous pouvez indiquer :


IF SORTIE ;

Comment déclarer les touches dans vos DDS ?
Vous pouvez les déclarer

  • au niveau du fichier, votre touche sera utilisable dans tous les formats.
    C’est le cas par exemple de CA03 pour sortir.
  • au niveau du format, on ne peut pas redéclarer une touche déjà décrite au niveau fichier

Exemple :


A* niveau fichier
A CA03(03)
A R PREMIER
A
A R DEUXIEME
A* niveau du format
A CA12(12)

vous pourrez utiliser :
CA03 sur le format PREMIER
CA03 et CA12 sur le DEUXIEME

Plus vous serez précis dans vos déclarations, plus vos programmes serons clairs et précis.
Toutes les touches déclarées dans les formats doivent être traitées dans le code.
Si vous utilisez une touche dans un programme et qu’elle n’est pas traitée … ça peut poser problème, du genre mise à jour sans lecture de l’écran.

Pourquoi CA et pas CF !?

Pour vous expliquer nous avons choisi de faire ce petit exemple (écran + programme RGPLE)

le programme CACF

**free                                
Ctl-Opt DFTACTGRP(*NO) ;              
Dcl-f CACF      WORKSTN ;             
dou *in07 or *in08                  ; 
  exfmt fmt01                       ; 
  dsply zone                        ; 
enddo                               ; 
*inlr = *on                         ; 

Et l’écran CACF

     A*%%TS  SD  20230914  164942  PLB         REL-V7R4M0  5770-WDS             
     A*%%EC                                                                     
     A                                      DSPSIZ(24 80 *DS3)                  
     A          R FMT01                                                         
     A*%%TS  SD  20230914  164942  PLB         REL-V7R4M0  5770-WDS             
     A                                      CA07(07)                            
     A                                      CF08(08)                            
     A                                  4 10'Test pour comprendre la différence-
     A                                       entre une touche CA et CF'         
     A                                      DSPATR(HI)                          
     A                                  9 10'Saisir une valeur ici '            
     A                                  9 33':'                                 
     A            ZONE           1A  B  9 35VALUES('1' '2')                     
     A                                  9 38'Veuillez saisir 1 ou 2'            
     A                                      DSPATR(HI)                          
     A                                 20 10'CA07==> Sortir sans lecture'       
     A                                 21 10'CF08==> Sortir avec lecture'       

Où il est possible d’utiliser les touches de fonction 07 déclarée CA et 08 déclarée CF.

f

Premier test

Vous tapez directement F7 ou F8, le comportement est le même si votre buffer n’a pas été modifié, il n’y a pas de lecture.
Pour déterminer si le buffer est modifié le système se sert d’un octet attribut (dans le format ou dans la zone) dans le quel on un MDT qui sera à *ON.
Si le buffer ou la zone à été modifiée. vous devrez forcer ce tag dans le cas ou contrôlez des données.

C’est le mot clé DSPATR(MDT) dans les DDS qui permet ça, vous pouvez le conditionner par un indicateur.

Deuxième test

Vous saisissez 9 dans l’écran.
F7 sort directement et tient pas compte de la saisie, c’est ce qui convient pour les touches F3 ou F12.
F8 déclenche une lecture avant de sortir et comme on a fait le choix de contrôler la valeur saisie à 1 ou 2, on est bloqué jusqu’à ce qu’on ait renseigné la zone à la bonne valeur,
C’est ce qui convient pour les touches F6 ou F10.
On imagine bien que si vous avez 10 zones avec contrôles, ça poser problèmes quel que soit le contrôle

Rappel sur l’ordre à faire sur vos contrôles

1) Contrôle de valeurs, gérer par VALUES() ou CHECK() dans le DDS, aucun code à traiter côté programme.

2) Contrôles de dépendance exemple borne début < borne de fin (toutes les informations de l’écran sont suffisantes pour le contrôle).

3) Contrôles nécessitants une ressource externe, le plus souvent en base de données (saisie d’un numéro de client à contrôler).

La règle si la valeur saisie n’est pas bonne ce n’est pas la peine de faire le contrôle suivant !

Conseil :
Soyez précis dans vos déclarations dans le niveau format ou tous les format au fichier.
et n’utilisez les touches CF que quand vous devrez traiter les données de l’écran.

Merci à Nicolas pour son aide !

, , , Exemple de panel liste

C’est une solution à base d’UIM qui permet de gérer des sous fichiers sans écran DDS, en utilisant un panel de groupe et des API pour le manipuler.

Toutes les commandes WRKXXX de votre IBMi sont codées avec cette solution.

Nous allons vous présenter un exemple pour les PF par exemple vous trouverez le code sur github ici https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/WRKPF

Cet article est inspiré à l’origine d’un article de mcpressonline, j’ai remis le RPG à jour

Vous devrez avoir un PNLGRP avec la structure suivante, pour indiquer les listes

:PNLGRP.

:CLASS.
:ECLASS.

:VAR.

:VARRCD.

:LISTDEF.

:KEYL.
:KEYI.
:EKEYL.

:PANEL.
.
.
:LIST.

:LISTACT.
:LISTCOL.
:LISTVIEW.
.
.
.
:ELIST.
.
:CMDLINE.
.
:EPANEL.
.
.
.
:HELP.
.
.
.
:EHELP.

:EPNLGRP.

Vous aurez un programme ici en RPG qui va utiliser les API suivantes :

Api Utilisation

QUIOPNDA Ouverture du panel création du Handle
QUIPUTV Renseignement variable
QUIADDLE Ecriture d’un poste dans la liste
QUIDSPP Affichage du panel
QUIDLTL Suppression du contenu de la liste
QUICLOA Fermeture du panel

Rappel, vous pouvez chercher les APIs disponibles sur votre IBMi avec API-FINDER disponible

ici https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=interfaces-api-finder

Conclusion

C’est une solution standard qui ne nécessite pas de DSPF, mais qui nécessite de connaitre un peu le langage UIM.
Avec un squelette de PNL et de programme on peut créer des outils WRKXXX rapidement, idéal pour les outils d’administration par exemple

, , , Se connecter à un serveur SSH exécuté sous Windows à partir d’un IBM i (Comment obtenir la log pour débuguer les problèmes éventuels)

Se connecter à un serveur SSH exécuté sous Windows à partir d’un IBM i (Comment obtenir la log pour débuguer les problèmes éventuels)

Mise en place d’OpenSSH Server sur Windows

Pour mettre en place OpenSSH Server sur Windows, la méthode « standard » consiste à passer par les Paramètres > Applications et fonctionnalités > fonctionnalités facultatives :

Il est recommandé de redémarrer Windows une fois la fonctionnalité ajoutée.

Il suffit ensuite de démarrer le serveur via le gestionnaire de Services Windows :

Il est également souhaitable de configurer le démarrage automatique du serveur :

Remarque

Il est également possible d’installer OpenSSH sur Windows via d’autres sources (GitHub par exemple) ce qui permet, entre autres, de choisir plus facilement sa version d’OpenSSH, voir section Détail.

Création d’un jeu de clefs SSH via ssh-keygen

Pour plus de détails sur la création de clefs, vous pouvez vous référer à l’article de Guillaume Gestion des clefs SSH.

Il est également possible d’utiliser PuttyGen, outil venant avec le client Putty pour générer le jeu de clefs de manière graphique (https://www.chiark.greenend.org.uk/~sgtatham/putty/latest.html).

Dans cet article je vais tout réaliser sur l’IBM i via QSH :

$ ssh-keygen -t ecdsa -f ~/.ssh/ssh_key

Mise en place de la clef privée et configuration côté IBM i (client)

On a généré la clef privée dans le répertoire .ssh de l’utilisateur, donc elle est déjà bien en place. Il suffit donc de créer un fichier config dans le répertoire .ssh de l’utilisateur afin de simplifier nos commandes pour la suite.
Voici un exemple de fichier config :

[~/.ssh/config]

Host windows
    Hostname sshd_server.lan
    User jl
    IdentityFile ~/.ssh/key
    StrictHostKeyChecking accept-new
HostNom de la configuration, utilisé à la place des différentes informations à la connexion
HostnameAdresse ou nom du serveur à atteindre
UserNom de l’utilisateur
IdentityFileChemin vers la clef privée
StrictHostKeyChecking accept-newPermet d’ajouter automatiquement la signature du serveur distant au known_hosts

Mise en place de la clef privée et configuration côté Windows (serveur)

Il faut transférer la clef ssh_key.pub vers Windows et l’ajouter soit au fichier %UserProfile%.ssh\authorized_keys pour un utilisateur lambda, soit au fichier C:\ProgramData\ssh\administrators_authorized_keys pour un utilisateur ayant des droits d’administrateur local.

Attention à ce niveau, les droits des fichiers sont un peu particulières, il faut comme toujours avec le SSH réduire au maximum les utilisateurs ayant accès au fichier et, particularité de Windows, ajouter le droit de lecture au profil de service local Système :

Activation du fichier de log – Configuration sshd_config

Afin de pouvoir analyser d’éventuels problèmes ou simplement vouloir observer un peu plus en détail les différentes étapes de la mise en relation d’un flux ssh il est possible d’activer la log du serveur.

Par défaut celle-ci est redirigée vers les journaux d’évènements Windows et est seulement en « info ».
On les retrouver via l’Observateur d’événements Windows :

Le mieux à mon avis est de repasser par un système plus standard, soit un vrai fichier de logs.

Pour ce faire, il faut aller modifier le fichier de configuration du serveur SSH, généralement il se trouve ici :

C:\ProgramData\ssh\sshd_config
ou
%ProgramData%\ssh\sshd_config

Il faut rechercher les lignes suivantes :

[sshd_config]

# Logging
#SyslogFacility AUTH
#LogLevel INFO

Les décommenter et indiquer les valeurs suivantes :

[sshd_config]

# Logging
SyslogFacility LOCAL0
LogLevel Debug3

Une fois la configuration modifiée et le serveur redémarré, il suffit de retenter une connexion puis d’aller consulter le fichier de log :

C:\ProgramData\ssh\logs\sshd.log
ou
%ProgramData%\ssh\logs\sshd.log

Remarque

Les problèmes courants se passent généralement autour des lignes liées au fichier authorized_keys ou administrators_authorized_keys, problèmes de droits ou
chemin du fichier utilisé…

Test de SSH IBM i vers Windows

On peut maintenant tester le tout via QSH ou CALL QP2TERM.
Grâce au fichier config la commande est simple :
(l’option -T permet de désactiver l’allocation d’un pseudo terminal)

$ ssh -T windows
Microsoft Windows [version 10.0.19045.3208]
(c) Microsoft Corporation. Tous droits r

Il est maintenant possible d’exécuter des commandes Shell Windows à partir de cette connexion.

Si on voulait obtenir les mêmes niveaux de log côté client (IBM i) que l’on a activé côté Windows, on pourrait utiliser la commande suivante :

$ ssh -T -vvv windows
OpenSSH_8.0p1, OpenSSL 1.1.1t  7 Feb 2023                                            
debug1: Reading configuration data /home/jl/.ssh/config                              
debug1: /home/jl/.ssh/config line 1: Applying options for *                          
debug1: /home/jl/.ssh/config line 4: Applying options for laptop                     
debug1: Reading configuration data /QOpenSys/QIBM/ProdData/SC1/OpenSSH/etc/ssh_config
...
Microsoft Windows [version 10.0.19045.3208]
(c) Microsoft Corporation. Tous droits r

Pour plus de détails

OpenSSH.com : https://www.openssh.com/
OpenSSH Server sous Windows – Document Microsoft : https://learn.microsoft.com/fr-fr/windows-server/administration/openssh/openssh_overview
OpenSSH – GitHub : https://github.com/PowerShell/Win32-OpenSSH/releases
, , Traiter les membres d’un fichier

Vous avez parfois besoin de traiter tous les membres d’un fichier, par exemple pour analyser des sources ou des logs

Vous avez principalement 3 manières de le faire :

1) La manière historique par les fichiers modèles

C’est des fichiers qui sont dans qsys qu’on duplique et remplie le plus souvent avec le paramètre OUTFILE() de différentes commandes

dans un programme CLLE

DCLF FILE(QSYS/QAFDMBRL)

DSPFD FILE(LIB/file) TYPE(MBRLIST) OUTPUT(OUTFILE) OUTFILE(QTEMP/WAFDMBRL)
OUTMBR(*FIRST *ADD)

OVRDBF FILE(QAFDMBRL) TOFILE(QTEMP/WAFDMBRL)

RCVF

Votre traitement ici
DLTOVR FILE(QAFDMBRL)

2) En utilisant les services SQL

QSYS2.SYSPARTITIONSTAT

En sélectionnant la bibliothèque et le fichier, vous pouvez soit utiliser le résultat dans un programme CLLE.
Ou directement dans un select avec la fonctions SQL QCMDEXC

3) Sans générer de fichier

Cette méthode est moins connue, mais elle permet de traiter tous les membres d’un fichier sans générer de fichier intermédiaire

Vous allez avoir un programme CLLE, qui aura cette logique

Vous allez récupérer le premier membre
RTVMBRD FILE(LIB/FIL) MBR(*FIRSTMBR) RTNMBR(&MBR)
MONMSG MSGID(CPF0000) EXEC(do)
ENDDO

Vous allez ensuite boucler sur les suivants
RTVMBRD FILE(LIB/&FIL) MBR(&MBR *NEXT) RTNMBR(&MBR)
MONMSG MSGID(CPF3049) EXEC(leave)

Vous allez ainsi lire tous vos membres de votre fichier.

Vous pouvez également utiliser cette méthode pour traiter des membres de transfert qui arriveraient dans votre fichier.

Conclusion :

Vous avez 3 solutions pour les traiter les membres d’un fichier, à vous de choisir la méthode la plus adapter à votre traitement

Sécurisez vos services IBM i ! Nous ne le répéterons jamais suffisamment : vous devez crypter les accès au telnet 5250, au serveur de base de données etc … Bref partout où transitent aussi bien vos profils/mots de passe que vos informations métier.

Nous prenons ici l’exemple de telnet, le plus visuel.

Pour crypter vos connexions telnet : https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=server-assigning-certificate-telnet

En synthèse :

  1. Importer ou créer un certificat dans DCM (Digital Certificate Manager)
  2. Associer ce certificat aux services à sécuriser : TELNET ici mais aussi CENTRAL, SIGNON, DATABASE …
  3. Ne pas oublier de permettre la connexion sécurisée à telnet :
Permettre l'accès non sécurisé et sécurisé (ports 23 et 992) :
CHGTELNA ALWSSL(*YES) 

Permettre l'accès sécurisé uniquement (port 992 uniquement) :
CHGTELNA ALWSSL(*ONLY)

Dès lors vous pouvez vous connecter avec ACS en mode sécurisé. Soit en indiquant au niveau de la configuration dans l’émulateur 5250 (menu Communication puis Configuration) :

Soit au niveau de la connexion système dans sa globalité :

A la prochaine connexion vous obtenez :

Mais comment ces certificats sont-ils gérés par ACS ?

Principe d’un certificat, chaîne de certification

Un certificat est une clé de cryptage permettant de chiffrer les données entre un serveur et un client.

La question est de savoir comment faire confiance à un certificat (celui de votre banque par exemple ?).

Un certificat est lui-même signé, c’est à dire validé, par une autorité de certification à laquelle nous faisons confiance.

Exemple avec les informations issues d’un navigateur :

Le navigateur fait confiance à www.volubis.fr car le certificat est lui-même signé par « Gandi Standard SSL CA 2 » et « USERTrust RSA Certification Authority » qui sont eux connus du navigateur :

D’autres critères entrent en compte comme la durée de validité par exemple

Pour un certificat non reconnu par votre navigateur, vous avez :

Validation par Access Client Solutions

ACS va utiliser la même mécanique : si l’autorité de certification est connue de ACS, alors le certificat est validé.

Si l’autorité n’est pas connue : demande à l’utilisateur de valider ou non l’accès.

Access Client Solutions utilise plusieurs magasins de certificats pour stocker les autorités :

  • le magasin lié à votre JVM qui exécute ACS
  • un magasin propre à ACS en complément

Magasin lié à la JVM

Pour trouver la JVM utilisée par ACS :

Java utilise par défaut un magasin de certificats JAVA_HOME\lib\security\cacerts. Ce magasin est protégé par un mot de passe (défaut = changeit)

Remarque :

Cette configuration par défaut peut être modifiée par fichier de configuration ou arguments de démarrage de la JVM.

Ou outil de gestion des certificats est fourni avec votre JVM : keytool (cf https://docs.oracle.com/javase/8/docs/technotes/tools/unix/keytool.html)

Exemple :

Nous retrouvons bien notre autorité primaire « USERTrust RSA Certification Authority » :

Magasins liés à ACS

Par défaut, chaque utilisateur d’ACS dispose de son propre magasin de certificat (complémentaire à celui de l’environnement Java ci-dessus).

Dans les préférences vous retrouvez l’emplacement des configurations :

Access Client Solutions dispose également d’un outil de gestion des certificats pour son propre magasin uniquement : menu « Outils » puis « Gestion des clés » :

Cela vous permet d’importer, supprimer, voir vos certificats.

Remarque :

Cette configuration par défaut peut être modifiée par fichier de configuration AcsConfig.properties : permet d’indiquer l’emplacement du magasin de certificats.

Cas d’un certificat « internet »

Si vous avez acheté votre certificat auprès d’un organisme certificateur (Gandi pour nous, mais aussi OVH, Sectigo … Let’s encrypt gratuit), Access Client Solutions ne devrait rien vous demander et accepter directement le certificat : les autorités présentes dans le magasin associé à votre JVM permettent la validation.

Vous pouvez rencontrer des problèmes avec d’anciennes installations de Java non mises à jour : les nouvelles autorités de certification ne seront pas présentes. Bien sûr cela n’arrive jamais.

Cas d’un certificat « local »

Pour un certificat que vous avez généré sur votre IBM i, ou autre plateforme dans votre SI, si vous disposez de vos propres autorités de certification internes (fréquent dans les sociétés de grande taille) : Access Client Solutions ne dispose pas des autorités permettant la validation !

Remarque :

Si vos équipes de déploiement des postes client livrent les autorités de certification dans le magasin de la JVM, vous revenez dans le cas précédent.

A la première connexion, vous avez ce message :

Non : vous refusez la connexion

Oui : l’autorité de certification est ajoutée au magasin de certificats d’ACS.

Après avoir répondu « Oui » :

Aucun message affiché lors des prochaines connexions.

Changement de certificat

Comment faire en sorte que la sécurisation de vos services ou un changement de certificat soit transparent pour vos utilisateurs ?

Nous savons que demander à des centaines d’utilisateurs de répondre « Oui » peut générer un support très important aux équipes et être anxiogène.

Mise en place

Au-delà du certificat, il faut procéder aux changements de configurations : au niveau de la définition du système et/ou de la session 5250.

Pour le certificat, plusieurs solutions :

  1. Vous disposez d’un poste modèle sur lequel vous avez installé ACS, et importez manuellement l’autorité de certification. Il vous suffit alors de déployer le fichier cacerts de ACS sur les différents postes.

Ce dernier est ici : "C:\Users\{USER}\Documents\IBM\iAccessClient\Private\{USER}\cacerts"

  1. Dans le fichier de configuration AcsConfig.properties : vous pouvez indiquer un fichier cacerts mutualisé sur un lecteur réseau par exemple :

  1. Injection du certificat en mode commande

ACS dispose de commande, avec option silencieuse :

/PLUGIN=certdl => demande à downloader l’autorité de certification et l’importer dans le magasin

/SYSTEM=nom système configuré => depuis le système en question

A intégrer dans vos outils de déploiement pour exécution sur chaque poste client ! Le certificat est ensuite visible dans le menu « Outils » puis « Gestion des clés ».

Renouvellement

  1. Le certificat est issu de la même autorité de certification que le précédent : rien à faire ! C’est l’autorité qui est stockée, pas le certificat lui-même
  2. Le certificat est issu d’une autre autorité (autre fournisseur, autorité précédente périmée ou invalidée) : il faut injecter l’autorité dans le magasin de certificat (cf Mise en place)

En synthèse : pas de difficulté, plusieurs solutions en fonction de votre organisation et outillage !

N’oubliez pas de renouveler vos certificats avant la date d’expiration …

, Un moniteur DB limité dans le temps

La commande STRDBMON vous permet de lancer des moniteurs de base de données, si vous lancez un moniteur privé (sur le travail en cours), il prendra fin quand le job se terminera.

Mais si vous lancez un moniteur public pour tous les travaux par exemple, comment l’arrêter, vous pouvez vouloir un moniteur tous les jour de 14h à 18h pour analyser les JOB ODBC ou autres.

Nous proposons un petit code que vous pourrez améliorer qui fera cette opération :

   PGM    parm(&fil &lib &dly)
/* Ce programme démarre un moniteur base de données */
/* pour les jobs ODBC , Pendant x secondes          */
/* ce job doit être soumis dans QSYSNOMAX           */
/* par exemple                                      */
/* Paramètres */
    DCL        VAR(&FIL ) TYPE(*CHAR) LEN(10)
    DCL        VAR(&LIB ) TYPE(*CHAR) LEN(10)
    DCL        VAR(&DLY ) TYPE(*CHAR) LEN(06)
/* Variables de travail */
    DCL        &MSGID *CHAR LEN(7)
    DCL        &DATA *CHAR LEN(100)
    DCL        &ID  *CHAR LEN(10)
/* Contrôle des paramètres */
    chkobj &lib  *lib
    monmsg cpf9801 exec(do)
             SNDUSRMSG  MSG('Bibliothèque,' *BCAT &LIB *BCAT +
                          'inexistante') MSGTYPE(*INFO)
                          return
    enddo
    chkobj &lib/&fil *file
    monmsg cpf9801 exec(do)
    goto suite
    enddo
             SNDUSRMSG  MSG('Monitor,' *BCAT &fil *BCAT +
                          'déjà existant') MSGTYPE(*INFO)
                          return
    suite:
   /* démarrage */
             STRDBMON   OUTFILE(&LIB/&FIL) +
                          JOB(*ALL/QUSER/QZDASOINIT) +
                          HOSTVAR(*SECURE) COMMENT('ODBC JOBS')
   /* Lecture de l'id du moniteur  */
   /* message  CPI436A             */
             DOUNTIL    COND(&MSGID = 'CPI436A')
             RCVMSG     MSGQ(*PGMQ)           MSGDTA(&DATA) +
                          MSGID(&MSGID)
             enddo
             CHGVAR     VAR(&ID) VALUE(%SST(&DATA 29 10))
             SNDUSRMSG  MSG('Moniteur, ' *BCAT &ID *BCAT 'démarré') +
                          MSGTYPE(*INFO)
   /* Retardement de l'arrêt en secondes */
      DLYJOB     DLY(&dly)
             ENDDBMON   JOB(*ALL) MONID(&ID)
             SNDUSRMSG  MSG('Moniteur, ' *BCAT &ID *BCAT 'arrêté') +
                          MSGTYPE(*INFO)
           ENDPGM 

Vous pouvez indiquer la bibliothèque et le fichier de sortie pour le monitor et le temps d’exécution en secondes

Vous pouvez changer les filtres au niveau du STRDBMON en précisant ce que vous voulez analyser

vous pouvez faire une commande comme ceci pour lancer plus facilement votre programme !

CMD        PROMPT('DBMON limité dans le temps')          
 PARM       KWD(FILE) TYPE(*NAME) LEN(10) MIN(1) +        
              PROMPT('Fichier')                           
 PARM       KWD(LIB) TYPE(*NAME) LEN(10) MIN(1) +         
              PROMPT('Bibliothèque')                      
 PARM       KWD(DELAY) TYPE(*CHAR) LEN(06) DFT(000600) +  
              RANGE(000010 999999) MIN(0) PROMPT('Delay + 
              en secondes')                               

Conclusion

Vous pouvez le planifier dans votre Scheduler et indiquer par exemple un nom de fichier DBMAAMMJJ pour chaque jour, vous pourrez ainsi comparer au fil du temps ce qui ce passe sur cette période dans votre base de données.

Attention à bien le soumettre dans une file qui ne bloquera pas vos traitements, par exemple QSYSNOMAX ou QUSRNOMAX

, , Gérer vos SPOOLS graphiquement

Il existe 2 solutions pour gérer vos spools sans passer par un écran 5250, je vais vous les présenter.

La première solution est ACS


Vous devez avoir le java bundle sur votre PC.

Vous cliquez sur Sortie imprimante

Vous avez une grande possibilité de filtres par défaut vous voyez les spools de votre utilisateur.

En faisant un clic droit vous avez un menu qui va vous permettre de gérer vos spools, vous pouvez facilement

télécharger votre spool , il sera converti au format PDF.

La deuxième solution est Navigator for i

Se service d’administration doit être démarré

Vous devez choisir « Mes sorties imprimante »

Vous arrivez sur les spools de votre utilisateurs

Vous pouvez
Convertir en PDF
Si vous choisissez exporter, le fichier obtenu sera au format TXT
en choisissant avancé, vous pouvez gérer votre imprimante

Conclusion :


Les principales différences sont
ACS
Plus de filtres
NFI
Possibilité de convertir en txt
Possibilité de gérer l’imprimante

, , Comment tracer immédiatement la création d’un PF ou d’une table dans une bibliothèque ?

Vous voulez savoir immédiatement quand un fichier PF ou table est créé dans votre bibliothèque

4 principales techniques sont à votre disposition,

La première, les programmes d’exit

QIBM_QCA_CHG_COMMAND pour

CRTPF
CRTDUPOBJ
CPYF
MOVOBJ
RSTOBJ

QIBM_QZDA_SQL1 ou QIBM_QZDA_SQL2
Pour les create table SQL
Attention sera appelé pour chaque requête SQL sur votre système
et la syntaxe peut être compliqué

La deuxième technique consiste à utiliser la journalisation

Si votre bibliothèque est journalisée

— Mise en plage des règles d’héritages
— pour avoir tous les événnements, ce qui n’est pas le cas par défaut

ENDJRNLIB LIB(votre bib)

STRJRNLIB LIB(votre bib)
JRN(votre bib/votre journal)
INHRULES((*ALL *ALLOPR *INCLUDE *BOTH *OPNCLO))

Protocole de test

CREATE TABLE
code D Type CT

CRTPF
code D Type CT

CRTDUPOBJ
code D Type CT

MOVOBJ OBJ(GAIA/APF3) OBJTYPE(*FILE) TOLIB(GDATA)
Pas de poste est le fichier n’est pas journalisé

CPYF
code D type CT

RSTOBJ
Pas de poste et le fichier n’est pas journalisé
il est journalisé que si c’est une restauration de lui même, paramètre du RSTOBJ … STRJRN(*YES)

vous pourrez faire un programme d’exit sur le journal pour les code D type CT
mais attention donc
donc pas de poste pour les MOVOBJ et les RSTOBJ

La troisième technique est d’utiliser le journal d’audit


s’il est démarré et qu’il a la valeur *CREATE, vous allez avoir des postes code T type CO pour les créations
et OR, RA, RO pour les restaurations

Vous pourrez faire un programme d’exit sur le journal d’audit pour les postes vues ci dessous,
remarque les outils de replication logiciel utilise cette techno.

La quatrième, le journal du catalogue DB2

Le catalogue bénéficie de son propre journal, QDBJRNFILE de la Bibliothèque QRECOVERY

Quand vous créez une table ou un PF, vous avez un poste code R type PT ou PX qui sont générés

Vous pouvez mettre en place un programme d’exit journal sur celui ci

C’est une solution simple et efficace

Conclusion

Pas de solution miracle
si votre base est journalisée utiliser la solution 2 semble la plus simple
surtout que dans certain cas on ne voudra pas tracer les MOVOBJ et les RSTOBJ

Dans la dernière TR est apparue une nouveauté très intéressante « API RSE », c’est un ensemble d’API REST fournies avec votre système d’exploitation au travers du serveur ADMIN5.


Ces APIs sont utilisables depuis le web et permettent de lancer des commandes, accéder à l’IFS, de lancer de requêtes SQL…

Ce service ne fonctionne qu’en TLS vous devrez donc le sécuriser par l’administration http ://Votre_systeme:2001/HTTPAdmin

Vous devez ensuite le démarrer s’il ne l’est pas c’est le serveur ADMIN5

==>STRTCPSVR SERVER(*IAS) INSTANCE(admin5)

Ce serveur tourne par défaut sur le port 2012

https://Votre_systeme:2012/openapi/ui/

Vous devrez vous authentifiez pour commencer utilisez un user et un mot de passe ibmi, vous cliquez sur authorize

Nous allons tester une commnde CL

Vous cliquez sur try input

Vous avez un flux json avec vos commandes IBMI à l’intérieur vous cliquez sur execute

Vous avez alors le résultat

A noter que vous avez le lien, en haut pour l’intégrer dans vos applications

Conclusion
C’est gratuit c’est technologies actuelles, testez les possibilités de ce service

Pour en savoir plus


la pause café de volubis ici : https://www.volubis.fr/Pausecaf/PAUSECAF91.html

le site IBM : https://www.ibm.com/support/pages/node/6982701