, , Database Information Finder

Si vous n’administré pas au quotidien votre base de données, mais que vous devez intervenir ponctuellement,
Vous avez un lien qui référence les principales opérations à faire et qui peut vous aider

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=database-information-finder

Vous avez 5 manières de chercher

DB2 tasks
SQL quick reference
DB2 and SQL examples
SQL statements
DB2 topics

Sélectionner l’information dans la liste et faite GO

Nous on utilise souvent la première

DB2 tasks

Vous voulez ajouter une zone, Appuyer vers Go, ca vous emmènera vers des liens qui référencera les opérations à effectuées.

Rappel :

Pour les exemples, vous avez aussi ACS qui en propose une liste

dans exécution de scripts SQL

, Comparer 2 fichiers

Vous devez comparer le contenu de 2 fichiers sur votre IBMi

Voici 3 Solutions, il en existe sans doute d’autres …

Première solution

En utilisant SQL et la fonction Table COMPARE_FILE

dans notre on a limité aux données

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.4?topic=services-compare-file-table-function

Deuxième solution

En utilisant ACS

Elle se base également sur la fonction table COMPARE_FILE

Sélectionner le premier fichier à comparer

sélectionner le deuxième fichier à comparer

Choisissez l’option uniquement les datas

Vous pouvez exporter votre résultat au format csv par exemple

Troisième solution


Un petit script maison

select ‘a except b’ , a.* from fady/clients a
except
select ‘a except b’ , b.* from fady/clientssv b
union all
select ‘c except d’ , c.* from fady/clientssv c
except
select ‘c except d’ , d.* from fady/clients d

Conclusion :

A vous de choisir la solution qui vous convient

Attention cependant au COMPARE_FILE qui se base sur le RRN et un enregistrement recrée à l’identique avec un rrn différent sera considéré comme nouveau !

Merci a ceux qui m’ont aidé pour cette publication

Il existe un comcept dans SQL sur les tables qui s’appelle les zones cachées.
Je vais essayer de vous expliquer ce que c’est.

Exemple :

CREATE TABLE SALAR (
NUMERO CHAR(6) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
NOM CHAR(20) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
PRENOM CHAR(30) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
SALAIRE DECIMAL(5, 0) NOT NULL DEFAULT 0 IMPLICITLY HIDDEN )

Pour faire simple ces des zones qui n’apparaîtront pas si vous faites un select *


Il y plusieurs buts à cette démarche , caché sommairement des informations ou simplifier des requêtes en cachant des informations utiles et enfin les zones complétables automatiquement les bien connues date, heure et utilisateur de modification.
Maintenant que vous savez ce que c’est je vais vous expliquer l’impact sur vos développements existants.
D’abord bien sûr si vous avez des select * dans vos développements ça produira une erreur si vous respectez les règles de développement vous ne devriez pas en avoir.
Ensuite sur les insert , par défaut il ne connait que les zones non cachées vous devrez indiquer explicitement les zones cachées que vous voulez alimenter.

Conclusion
Ça peut être intéressant dans certains cas pour éviter une vue qui aurait juste pour fonction de limiter les zones.
Attention toutefois, si voulez utiliser cette possibilité toutes les zones sont visibles dans les invites Sql …

Et enfin une zone ajoutée même en hidden change le niveau de format puisqu’il est calculé sur l’ensemble des zones.

, Gestion des clefs SSH

Prérequis

L’utilisateur doit avoir un répertoire initial dans l’IFS. (C’est lui qui sera indiqué par le ~ dans les commandes ci-dessous)
Produits Open Sources :
OpenSSL
SFTP

S’assurer que le service SSH est démarré :

Démarrage du service SSH

S’assurer que le service SSH est démarré :

WRKTCPSTS OPTION(*CNN)

S’il n’est pas démarré, via 5250 :

STRTCPSVR SERVER(*SSHD)

Génération des clefs SSH

En 5250 (QSH ou QP2TERM) :

CALL PGM(QP2TERM)

S’il n’exsite pas, on crée le répertoire .ssh, via la commande mkdir, dans le répertoire par défaut de
l’utilisateur, on lui attribue les droits de lecture, écriture et execution via la commande chmod, puis on execute
la commande ssh-keygen :

mkdir ~/.ssh/
chmod 700 ~/.ssh
ssh-keygen -t rsa -b 2048 -f ~/.ssh/sftp_key -N ''

Voici une idée du résultat obtenu :

Generating public/private rsa key pair.
Your identification has been saved in /home/exploit/.ssh/sftp_key.
Your public key has been saved in /home/exploit/.ssh/sftp_key.pub.
The key fingerprint is:
SHA256:pDxRGtx4YBKbsHTVLpDg8OXyF5VcSBKgfpX4eGXqaGY
The key's randomart image is:
+---[RSA 2048]----+
|. +.**BO++.      |
| = Bo*oBB        |
| * =.*o+         |
| . o =.O.        |
| . + O.S         |
| . = .           |
| E .             |
| +               |
|                 |
+----[SHA256]-----+
Informations supplémentaires :
Options
-t Type de clef créée.
-b Nombres de bits dans la clef créée.
-f Fichier de sortie.
-N Phrase de chiffrement.

Mise en place de la configuration des clefs

Côté client

ATTENTION aux droits des fichiers contenus dans le dossier /.ssh qui ne doit contenir, en principe, que les clefs privées et le fichier config (qui est optionnel).

Côté serveur

S’il n’exsite pas, on crée le répertoire .ssh sur le serveur, via la commande mkdir, dans le répertoire par
défaut de l’utilisateur, on lui attribue les droits de lecture, écriture et execution via la commande chmod :

mkdir ~/.ssh
chmod 700 ~/.ssh

Déposer la clef publique sur le serveur distant puis, ajouter la clef publique au fichier authorized_keys :

cat [sshKey.pub] >> authorized_keys

Puis vérifier le propriétaire et les droits du fichier authorized_keys :

chown [userName] ~/.ssh/authorized_keys
chmod 600 authorized_keys

Supprimer le fichier contenant la clef publique.

ATTENTION aux droits des fichiers contenus dans le dossier /.ssh qui ne doit contenir, en principe, que la clef publique

Tester la liaison SSH

Via QSH ou QP2TERM

ssh -T -i [privateKey] [remoteUserName]@[serverName]

Options :

-T Désactivez l’allocation de pseudo-terminal

-i Fichier privé

Tester la liaison SFTP

Via QSH ou QP2TERM

sftp -i [privateKey] [remoteUserName]@[serverName]

-i Fichier privé

Merci à Julien LAURIER pour sa contribution à l’écriture de cet article.

, , Les tables de conversion

Les tables de conversion sont des objets de type *TBL

Vous en trouvez un grand nombre dans QSYS ou QUSRSYS les 2 plus connues sont

QEBCDIC *TBL QSYS ASCII TO EBCDIC TRANSLATE TO ASCII
QASCII *TBL QSYS EBCDIC TO ASCII TRANSLATE TO EBCDIC

elles servent à convertir une donnée, elle sont utilisées dans certaines commandes FTP ou QUERY Etc …

Vous pouvez également les utiliser vous dans vos développements (bien qu’aujourd’hui SQL semble une meilleur alternative)

Imaginons que vous voulez crypter quelque chose par exemple dans une field proc et que pour vous l’utilisation des API Qc3EncryptData et Qc3DecryptData soit un peu compliqué.

Vous pouvez utiliser cette solution c’est pas le top mais la multiplication des moyens de cryptage ralenti les hackers …

Vous devrez donc créer votre table de conversion
dans un fichier source le plus souvent QTBLSRC

Vous devez alors compiler votre table par la commande CRTTBL …

j’ai choisi pour mon exercice de faire une table alternative, la première fois elle crypte la deuxième elle decrypte

il existe une API système qui s’appelle QCDXLATE qui a un format très simple

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.3?topic=ssw_ibm_i_74/apis/QDCXLATE.html

Voici un exemple d’utilisation en RPG et en CLP

les programmes donneront ce résultat

en CLP 

pgm                                                 
dcl &MyValLen *dec (5 0) 30                         
dcl &MyVal *char 30                                 
chgvar &myval 'Bonjour Michel'                      
sndusrmsg ('Avant :' *bcat &myval) msgtype(*info)   
     call QDCXLATE (&MyValLen &MyVal 'CONVERT')     
sndusrmsg ('Premier :' *bcat &myval) msgtype(*info) 
     call QDCXLATE (&MyValLen &MyVal 'CONVERT')     
sndusrmsg ('Second :' *bcat &myval) msgtype(*info)  
endpgm                                              
en RPGLE

**free                                         
 CTL-OPT                                       
   DFTACTGRP(*NO)                              
   DATFMT(*ISO)                                
   OPTION(*SRCSTMT : *NODEBUGIO)  ;            
Dcl-PR Translate  ExtPgm('QDCXLATE');          
 Length         Packed(5:0) const;             
 Data           Char(30) options(*varsize);    
 Table          Char(10)   const;              
End-PR;                                        
dcl-s  Texte  Char(30) ;                       
Texte = 'Bonjour Michel' ;                     
dsply ('Avant : ' + Texte);                    
       Translate(128 : Texte : 'CONVERT');     
dsply ('Premier :' + Texte) ;                  
       Translate(128 : Texte : 'CONVERT');     
dsply ('Second : ' + Texte) ;                
*inlr = *on ;                                  

Conclusion :

Ce n’est pas forcément beaucoup utilisé mais ca peut être utilisé pour des conversions basiques ASCII EBCDIC ANSII etc …

Ne plus utiliser pour mettre en majuscule les fonctions UCASE en RGP ou SQL sont plus performantes et plus simples

un source de table peut être extrait par la commande RTVTBLSRC …

, Gérer votre cache ARP

Le cache ARP (Address Resolution Protocol) est une table qui associe une adresse IP à une adresse mac, ces dernières sont utilisées pour les connexions

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cache_ARP

Le problème qui peut intervenir, c’est si vous changez une adresse IP sur une machine de votre SI, il est possible que cette information pollue votre connexion, n’étant pas mise à jour en temps réel.

Vous pouvez régler cette fréquence par la commande CHGTCPA.

La valeur est exprimée en minutes et le plus souvent 15 minutes est un bon compromis !

Votre cache est réinitialisée par un IPL ou par un arrêt de TCP/IP c’est un peu brutal, on va voir comment le consulter et comment agir dessus.

En utilisant navigator for i

Vous devez sélectionner Lignes dans le menu déroulant

Vous pouvez voir votre cache en cliquant sur Mémoire cache ARP

Vous pouvez supprimer une entrée en cliquant dessus ou même supprimer toutes les entrées en cliquant sur suppression globale

Vous pouvez également intervenir en 5250

Vous pouvez clearer le cache en passant la commande CHGTCPDMN (sans paramètre)
https://www.ibm.com/support/pages/dns-query-returning-old-ip-address

Pour le reste il existe des API

par exemple :


QtocRmvARPTblE pour clearer
QtocLstPhyIfcARPTbl pour lister les entrées du cache dans un user space

Vous pouvez donc soit coder un outil, soit en récupérer un sur internet on vous met celui qu’on utilise sur mon github.

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/GTOOLS/

Conclusion :

Il faut connaitre cette notion, pour appréhender certain problèmes réseaux

, , , , Gérer vos certificats par DCM

Nous utilisons de plus en plus de certificats pour crypter nos communications. Leur gestion via DCM sur l’IBM i devient donc de plus en plus nécessaire et « subtile ».

Les outils standards

Interface web de DCM (Digital Certificate Manager)

Accès par http://partition:2001/dcm

Beaucoup plus pratique et réactive depuis sa réécriture, elle comprend l’ensemble des fonctions (presque en réalité) : création des autorités, création des certificats, gestion des applications (au sens DCM), affectation, renouvellement, importation et exportation :

C’est propre, pratique.

Pour rappel, le principe : DCM permet de gérer les certificats (stocker, renouveler etc …), mais également de les affecter à une ou plusieurs applications IBM i. La notion d’application dans DCM est proche d’une notion de service : serveur telnet, serveur http, serveur ou client FTP et bien d’autres.

Ainsi un certificat peut être assigné à aucune, une ou plusieurs applications :

Et chaque application dispose de ses propres attributs, permettant par exemple de choisir les niveaux de protocoles :

A priori, on a pas de raison d’aller modifier ces attributs très souvent, l’interface web est parfaite pour ces actions

Services SQL

Pour plus de facilité, et de capacité d’automatisation, IBM délivre une fonction table (UTDF) : qsys2.certificate_info

Documentation : https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=services-certificate-info-table-function

Disponible avec IBM i 7.5, 7.4 avec SF99704 niveau 13 et 7.3 avec SF99703 niveau 24

Exemple (IBM) :

Très utile pour obtenir directement toutes les informations, les dates de péremption etc …

Si vous êtes dans des niveaux incompatibles (ce ne devrait plus être le cas), nous avions fait pour vous une commande équivalente basée sur les APIs : https://github.com/FrenchIBMi/Outils/tree/master/API%20securite

DCM-tools

Grâce à Jesse Gorzinski (M. Open Source chez IBM), vous disposez également de commandes shell pour effectuer les principales actions de DCM : création, affectation de certificats, liste …

Voir le produit et l’installation ici : https://github.com/ThePrez/DCM-tools

Il faut absolument l’installer, cela vous permet d’automatiser de nombreuses actions courantes.

Exemple :

Les applications ?

« Houston, nous avons un problème ! ». Pas si grave non plus …

Il est facile de déterminer quels sont les certificats expirés ou qui vont expirer. Donc ceux à renouveler (création par DM ou importation). Par contre, seul l’interface web de DCM permet de voir les applications assignées, et donc les impacts de la péremption du certificat !

La connaissance des applications est primordiale : certaines nécessitent un arrêt/redémarrage du service (donc une interruption pour les utilisateurs), d’autres non.

Si aucune application n’est liée, on ne va peut être rien faire. Sinon, on va anticiper (sisi).

DCM permet de voir les applications, mais il vous faut aller sur le certificat et voir le détail par l’interface graphique. Donc humainement sur chacune de vos partitions.

API -> fonction table (UDTF)

Cette information est accessible par les APIs de DCM.

Pour plus de faciliter, nous vous proposons une fonction table SQL : listedcmapplication

Disponible en open source ici : https://github.com/FrenchIBMi/Outils/tree/master/dcm

L’objectif est de lister les applications ET les certificats associés :

Les deux paramètres permettent de sélectionner les applications avec ou sans certificat, les applications serveur ou client.

Vous pouvez également facilement utiliser les informations conjointes de qsys2.certificate_info. Par exemple, quels certificats vont expirer dans le mois et quelles sont les applications impactées :

Le code est open source, il est perfectible, n’hésitez pas à participer !

Quelques idées : agrégation des informations de différentes partitions, service correspondant actif ou non …

, , , Contrainte d’intégrité référentielle

Egalement appelée clés étrangères, c’est une approche data centrique pour gérer les dépendances des données entre les tables de votre base de données.

Prenons un exemple :

Une commande ne peut pas avoir un client qui n’existe pas et à l’inverse, vous ne pouvez pas supprimer un client qui a encore des commandes

Jusqu’à maintenant, on avait tendance à laisser gérer cette dépendance à l’application, ce qui immanquablement créait des orphelins, qu’on devait corriger par des programmes de contrôle

Il existe donc une alternative c’est de demander à SQL de gérer cette dépendance, c’est l’approche data centrique, voyons comment

Dans la bibliothèque PLB nous allons créer 2 tables

tclients pour les clients

CREATE TABLE PLB.TCLIENTS (
NUMERO CHAR(6) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
NOM CHAR(30) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » )

ALTER TABLE PLB.TCLIENTS
ADD CONSTRAINT PLB.Q_PLB_TCLIENTS_NUMERO_00001 PRIMARY KEY( NUMERO )

Cette table doit impérativement avoir une clé primaire sur la clé que vous voulez contrôler ici NUMERO

tcommande pour les commandes

CREATE TABLE PLB.TCOMMANDE (
NUMERO CHAR(6) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
NUMEROCDE CHAR(6) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » ,
DESCRCDE CHAR(30) CCSID 1147 NOT NULL DEFAULT  » )

ALTER TABLE PLB.TCOMMANDE
ADD CONSTRAINT PLB.Q_PLB_TCOMMANDE_NUMEROCDE_00001
UNIQUE( NUMEROCDE ) ;

On ajoute une clé sur le numéro de commande qui ne sert pas pour la contrainte, mais qui logiquement serait présente pour identifier votre commande

Mise en Œuvre

Pour ajouter votre contrainte vous avez 2 solutions

Par les commandes IBM i natives

ADDPFCST FILE(PLB/TCOMMANDE)
TYPE(REFCST) KEY(NUMERO) PRNFILE(PLB/TCLIENTS) DLTRULE(RESTRICT)
UPDRULE(*RESTRICT)

Par SQL

ALTER TABLE PLB.TCOMMANDE
ADD CONSTRAINT PLB.Q_PLB_TCOMMANDE_NUMERO_00001
FOREIGN KEY( NUMERO )
REFERENCES PLB.TCLIENTS ( NUMERO )
ON DELETE RESTRICT
ON UPDATE RESTRICT ;

Vous fixez une action sur le fichier parent, en cas de non respect de la règle posée, le plus souvent on met RESTRICT qui interdira l’opération.
Vous pouvez regarder les autres actions pour voir , attention à *CASCADE qui peut être très brutal …

En ajoutant votre contrainte, vous pouvez avoir ce message qui indique que des valeurs ne respectent pas la régle de contrôle énoncée

ID message . . . . . . : CPD32C5
Date d’envoi . . . . . : 11/02/23 Heure d’envoi . . . . : 07:51:54

Message . . . . : Les valeurs de clé de la contrainte référentielle sont
incorrectes.

Cause . . . . . : La contrainte référentielle Q_PLB_TCOMMANDE_NUMERO_00001 du
fichier dépendant TCOMMANDE, bibliothèque PLB, est en instance de
vérification. Le fichier parent TCLIENTS, bibliothèque PLB, possède une
règle de suppression de *RESTRICT et une règle de mise à jour de *RESTRICT.
La contrainte est en instance de vérification car l’enregistrement 2 du
fichier dépendant comporte une valeur de clé étrangère qui ne correspond pas
à celle du fichier parent pour l’enregistrement 0.
Si le numéro d’enregistrement du fichier parent ou du fichier dépendant
est 0, l’enregistrement ne peut pas être identifié ou ne satisfait pas à
l’état vérification en instance.

A ce moment la contrainte est active mais vous avez des enregistrements non conformes
vous pouvez les voir par WRKPFCST


l’option 6 permet de voir les enregistrements en attente de validation et en erreur

Testons, si vous essayez de créer une commande avec un client qui n’existe pas vous aurez un message de ce type par DFU ou dans un programme RPGLE

ID message . . . . . . : CPF502D
Date d’envoi . . . . . : 09/02/23 Heure d’envoi . . . . : 16:17:38

Message . . . . : Violation de contrainte référentielle sur le membre
TCOMMANDE.

Cause . . . . . : L’opération en cours sur le membre TCOMMANDE, fichier
TCOMMANDE, bibliothèque PLB a échoué. La contrainte
Q_PLB_TCOMMANDE_NUMERO_00001 empêche l’insertion ou la mise à jour du numéro
d’enregistrement 0 dans le membre TCOMMANDE du fichier dépendant TCOMMANDE
dans la bibliothèque PLB : aucune valeur de clé correspondante n’a été
trouvée dans le membre TCLIENTS du fichier parent TCLIENTS de la
bibliothèque PLB. Si le numéro d’enregistrement est zéro, l’erreur s’est
produite lors d’une opération d’insertion. La règle de contrainte est 2. Les
règles de contrainte sont les suivantes :
1 — *RESTRICT

dans vos programmes RPG vous pourrez par exemple utiliser les fonctions %error()

Maintenant essayons de voir ce qui ce passe dans un programme SQLRPGLE, ce qui est la norme de développement à ce jour

**FREE
// création d'une commande avec un client qui n'existe pas
exec sql
INSERT INTO PLB/TCOMMANDE VALUES('000004', '000007',
'Lunettes bleaues') ;
dsply ('Insert : ' + %char(sqlcode)) ;
// modification d'une commande avec un client qui n'existe pas
exec sql
UPDATE PLB/TCOMMANDE SET NUMERO = '000007' ;
dsply ('Update : ' + %char(sqlcode)) ;
// supression d'un client qui a des commandes
exec sql
DELETE FROM PLB/TCLIENTS WHERE NUMERO = '000001' ;
dsply ('delete : ' + %char(sqlcode)) ;
*inlr = *on ;

Vous obtenez les SQLCODEs suivants

DSPLY Insert : -530
DSPLY Update : -530
DSPLY Delete : -532

Voir les contraintes existantes

pour voir les contraintes existantes

Vous pouvez faire un DSPFD
exemple :
DSPFD FILE(PLB/TCOMMANDE)
TYPE(*CST)


Par les vues SQL
exemple

SELECT * FROM qsys2.SYSCST WHERE TDBNAME = ‘PLB’ and TBNAME =
‘TCOMMANDE’ and CONSTRAINT_TYPE = ‘FOREIGN KEY’ ;

Vous pouvez les administrer par la commande WRKPFCST
exemple :
QSYS/WRKPFCST FILE(PLB/TCOMMANDE)
TYPE(*REFCST)

Avec l’option 6 vous pourrez par exemple voir les enregistrements en instance de vérification, c’est la commande DSPCPCST, pas de sortie fichier !

Conseil :


C’est une très bonne solution sur vos nouvelles bases de données, mais attention l’ajouter sur des bases de données existantes peut être risqué en effet certain traitements pouvant essayer de bypasser ce contrôle, ou avoir des erreurs présentes sur votre base …

Astuces

Vous pouvez utiliser une contrainte temporaire pour vérifier les orphelins de votre base :

Ajout de la contrainte

DSPCPCST pour voir les erreurs

Retrait de la contrainte

Cette opération doit se faire hors activité utilisateur !

Quelques liens :


https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=objects-constraints
https://www.ibm.com/docs/en/i/7.5?topic=constraints-adding-using-check
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9_%C3%A9trang%C3%A8re

Les vues SQL sur les contraintes


SYSCST La vue SYSCST contient une ligne pour chaque contrainte du schéma SQL.
SYSREFCST La vue SYSREFCST contient une ligne pour chaque clé étrangère du schéma SQL.
SYSKEYCST La vue SYSKEYCST contient une ou plusieurs lignes pour chaque UNIQUE KEY, PRIMARY KEY ou FOREIGN KEY dans le schéma SQL. Il existe une ligne pour chaque colonne dans chaque contrainte de clé unique ou primaire et les colonnes de référence d’une contrainte référentielle.
SYSCHKCST La vue SYSCHKCST contient une ligne pour chaque contrainte de vérification dans le schéma SQL. Le tableau suivant décrit les colonnes de la vue SYSCHKCST.
SYSCSTCOL La vue SYSCSTCOL enregistre les colonnes sur lesquelles les contraintes sont définies. Il existe une ligne pour chaque colonne dans une clé primaire unique et une contrainte de vérification et les colonnes de référence d’une contrainte référentielle.
SYSCSTDEP La vue SYSCSTDEP enregistre les tables sur lesquelles les contraintes sont définies.

, , Afficher une fenêtre

Comment Afficher une fenêtre dynamique ?

Vous avez besoin d’afficher une fenêtre avec un titre est un texte , par exemple dans des opérations d’administration

Vous pouvez utiliser un écran de type DSPF et un programme associé voici une alternative intéressante en utilisant DSM (Dynamic Screen Manager) qui vous permettra de créer dynamiquement un écran à la volée sans source à compiler

Le source est disponible ici

https://github.com/Plberthoin/PLB/tree/master/WINDOW

Exemple :

avec un texte et un titre :

Pour en savoir plus sur DSM

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.3?topic=ssw_ibm_i_73/apis/dsm.html

Avec DSM vous pouvez gérer entièrement votre affichage …

, , Sécuriser le SQL embarqué

SQL prend une place de plus en plus importante dans les développements.

Il faut donc prendre des mesures de protection spécifiques sur le SQL embarqué qu’on ne prenait pas forcément en RPGLE.

Par exemple si vous utilisez du cryptage avec les fonctions ENCRYPT et DECRYPT il est important de ne pas afficher la clé de cryptage.

1) Le debug

Le premier risque c’est le debug : vous allez voir la clé de décryptage, même si vous utilisez une variable host c’est facile à voir.

La solution, c’est quand vous compilez votre programme le paramètre DBGENCKEY(‘Votre_clé’)

Vous devrez désormais indiquer votre clé pour débuguer.

Attention bien à ne pas perdre cette clé qui vous sera demandée à chaque de bug !

2) Informations sur les instructions SQL embarquées

Vous avez des vues qui vous permettent de voir le code sql embarqué dans vos programmes RPGLE

exemple :

la vue QSYS2.SYSPROGRAMSTMTSTAT

Pour vous prémunir vous devrez utiliser une variable host et ainsi vous n’aurez pas la valeur de décryptage dans l’instruction …

3) Le cache sql

Vous avez l’instruction exécutée que vous pouvez consulter dans le cache SQL, par exemple par ACS

Comment faire pour que la valeur ne soit pas affichée et pas affichable dans la requête avec les variables ?

Vous avez une procédure SYSPROC.SET_COLUMN_ATTRIBUTE

CALL SYSPROC.SET_COLUMN_ATTRIBUTE(‘GENVOI’, ‘GPARAM’, ‘PWORD’, ‘SECURE YES’);

plus de detail ici

Vous avez :h dans le cache et quand vous faites <gestion instruction SQL et variables>
la zone apparait en sécure

Vous devrez faire cette opérations sur toutes les zones !

https://www.ibm.com/docs/en/i/7.4?topic=services-set-column-attribute-procedure

4) Les SQL packages

Le SQL package est un objet qui stocke des informations pour en tirer partie au cours d’une future utilisation, depuis l’arrivée du moteur SQE, ils sont utilisés en second par rapport au cache SQL

Il faut différencier 2 types de SQL PACKAGE :

  • Les sql packages qui font partie de votre programme pour les SQL statiques, vous pouvez les consulter par la commande PRTSQLINF de votre programme sqlrpgle qui produira un spool comme celui ci :

On voit que également en ayant utilisé une variable hôte que l’information n’apparait pas en claire

  • Il existe une deuxième catégorie de packages SQL qui sont dus à l’utilisation du Extended Dynamic SQL, ce sont des objets qui sont créés essentiellement pour des accès ODBC et dynamiques, ce sont des objets de type *SQLPKG, ils sont en principe créés dans la bibliothèque qui contient la base de données. SQL utilisera les informations qui sont stockées à l’intérieur quand il en aura besoin. Il est difficile de voir le contenu des ces objets , cependant vous pouvez faire un dump de cet objet, par la commande DMPOBJ comme ci-dessous , mais encore une fois pas de contenu des variables hôtes.

Ces objets peuvent être supprimés, le système les recréera automatiquement quand, par exemple, vous changez de version d’IBM i ou quand il occupe trop de place. Attention cependant, il en existe certains qui font partie de SQL comme

QSQLPKG2 de QSYS
QSQXDPKG de QSYS

En règle générale, il ne faut pas toucher à ceux dont le nom commence par Q, ni aux objets qui sont dans QSYS.

Ci dessous un lien pour en savoir plus ces objets

https://www.ibm.com/support/pages/sql-package-questions-and-answers

Complément sur la procédure SET_COLUMN_ATTRIBUTE

Merci Christian

la procédure SET_COLUMN_ATTRIBUTE cache aussi :

  • la valeur des marqueurs qui sont dans les lignes QQRID=3010 des moniteurs de performance et images instantanées de cache de plan.
  • la valeur des marqueurs qui sont dans les attributs d’un graphe Visual Explain (voir image).
  • la valeur des marqueurs dans le pseudo SQL des nœuds de VE (voir image).

Conclusion :

SQL change la donne sur certains points, vous devrez adapter votre sécurité en fonction.

Dans tous les cas, préférez une variable host à un hardcoding qui apparait en clair.

Il y a certainement d’autres choses à mettre en œuvre, mais ces quelques astuces vous donnent une idée de ce que vous devrez mettre en œuvre