Un sous-fichier nous permet d’afficher un nombre de lignes qui est limité par la taille de l’écran. Cette taille est définie dans le script source de l’écran par le paramètre SFLPAG.
On possède un fichier que l’on souhaite afficher et qui contient plus de 19 enregistrement. Il serait donc intéressant de l’afficher sur plusieurs colonnes.
Solution
Une petite modification du script source permet de créer un sous fichier qui contient plusieurs colonnes. Il faut donc indiquer le nombre total de données que l’on souhaite voir à l’écran dans SFLPAG ainsi que le nombre de caractère qui séparent deux colonnes
La maquette se présente ainsi, le paramètre de SFLLIN correspond à l’espace (en caractères) entre deux colonnes.
https://www.gaia.fr/wp-content/uploads/2021/07/GG-2.jpg343343Guillaume GERMAN/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.pngGuillaume GERMAN2024-07-16 09:38:142024-07-16 09:48:33Afficher plusieurs colonnes d’enregistrements dans un sous-fichier
Depuis la V7R1 (SF99701 – DB2 – niveau 23), on peut invoquer des web service via SQL. Les fonctions se trouvent dans SYSTOOLS.
En V7R4 TR5, sont sorties de nouvelles fonctions, elles se trouvent dans QSYS2.
Outre les fonctions HTTP, celles pour encoder / décoder en base64 et pour encoder / décoder L’URL, ont aussi été implémentées dans QSYS2.
Rappel des différences entre ces fonctions
Tout d’abord les performances. Les fonctions de QSYS2 permettent un gain non négligeable, elles sont basé sur les fonctions AXIS en C natif, contrairement à celles de SYSTOOLS qui sont basées sur des classes java.
Les paramètres dans l’entête ou le corps du message sont transmis en JSON pour les fonctions de QSYS2, à la place de XML pour celle de SYSTOOLS.
La gestion des certificats est simplifiée par l’utilisation de DCM, alors qu’avec les fonctions de SYSTOOLS, il fallait pousser le certificat dans le magasin du runtime java utilisé par les fonctions HTTP. En cas de multiple versions de java installées, il fallait s’assurer de laquelle servait pour les fonctions HTTP. L’ajout du certificat, se faisait via des commandes shell.
Les types et tailles des paramètres des fonctions ont été adaptés pour ne plus être des facteurs limitants de l’utilisation des fonctions SQL, voici quelques exemples :
Certaines utilisations ont aussi été simplifiées en automatisant des tâches.
Prenons l’exemple d’un appel à un web service avec une authentification basique. Le couple profil / mot de passe doit être séparé par « : » et l’ensemble encoder en base64. C’est la norme HTTP.
Dans le cas des fonctions de SYSTOOLS, il fallait effectuer l’ensemble des opérations, alors qu’avec les fonctions de QSYS2, il suffit de passer le profil et le mot de passe dans la propriété BasicAuth. La mise en forme et l’encodage étant faits directement par les fonctions AXIS :
Il y a par contre un cas limitatif des fonctions QSYS2, que IBM a rajouté, alors que la norme HTTP autorise ce type d’appel.
Il s’agit d’avoir une authentification basique sur un appel en http.
Ce cas n’est pas trop contraignant, aujourd’hui le https est la norme et le http quasiment disparu…. quasiment ! Nous rencontrons encore chez nos clients des web services « interne » en http. La migration en https n’étant pas vendeur auprès des directions qui n’y voit aucun gain pour le métier. C’est l’éternel problème des changements structurels en IT.
Dans ces cas, la fonction de QSYS2, renverra une erreur, assez claire !
Le premier réflexe est de voir avec le fournisseur du service s’il ne dispose pas d’une version en https.
Maintenant, si vous n’avez pas d’autre choix que d’appeler un web service en http avec authentification basique, il faudra continuer d’utiliser les fonctions de SYSTOOLS. Dans tous les autres cas, aucune hésitation, utilisez les fonctions de QSYS2.
Mais mettons nous d’accord, de l’authentification basique en http, ce n’est pas de la sécurité, c’est une absurdité.
En http, le message passe en clair sur la trame réseau, avec votre profil / mot de passe, encodé en base 64, et non encrypté, donc en clair eux aussi.
Edit :Précision apportée par Gautier Dumas de CFD-innovation. Merci à lui. On peut contourner le problème avec les fonctions de QSYS2. Il ne faut pas utiliser la propriété BASICAUTH, mais construire l’authentification basique comme on le faisait avec celle de SYSTOOLS. VALUES QSYS2.HTTP_GET( ‘http://hostname/wscommon/api/contacts’, ‘{« header »: »Authorization, BASIC dGVzdHVzZXI6dGVzdHB3ZA== »}’); Il n’y a donc vraiment plus de raison de continuer avec les fonctions de SYSTOOLS !
Concernant les fichiers JSON, on observe plusieurs types de géométries, principalement POLYGON et MULTIPOLYGON. C’est pourquoi il nous faut définir dans nos fichiers, une colonne qui puisse englober plusieurs types de géométries. Pour ce faire, le document Database Geospatial Analytics nous fournit quelques informations …
Nous choisirons donc, pour nos fichiers, une colonne basée sur la fonction ST_GEOMETRY, qui nous permet d’englober les deux type nommés ci-dessus. Voici donc comment nous constituerons nos tables.
-- Table des états américains
CREATE TABLE GGEOLOC.US_STATES (
STATE_ID CHAR(2) PRIMARY KEY,
STATE_FULL_NAME VARCHAR(50),
STATE_GEO QSYS2.ST_GEOMETRY);
-- Table des pays
CREATE TABLE GGEOLOC.COUNTRIES (
CODE_ISO VARCHAR(3) PRIMARY KEY,
NAME VARCHAR(50),
CNTRY_GEO QSYS2.ST_GEOMETRY);
-- Table des villes
CREATE TABLE GGEOLOC.MYCITIES (
CTY_NAME VARCHAR(50) ,
CTY_GEO QSYS2.ST_GEOMETRY);
Cet article étant dédié aux fonctions géospatiales, nous n’expliciterons pas la récupération des données.
Bienvenue à bord
ST_ISSIMPLE & ST_GEOMETRYTYPE …
… attachez vos ceintures
ST_ISSIMPLE nous permet de savoir si la géométrie de la figure sélectionnée est simple (valeur 1) ou bon (valeur 0).
SELECT STATE_FULL_NAME,
CASE QSYS2.ST_ISSIMPLE(STATE_GEO)
WHEN 0 THEN 'Geometry is not simple'
WHEN 1 THEN 'Geometry is simple'
END
FROM GGEOLOC.US_STATES where STATE_ID in ('WI', 'IL', 'IN', 'HI', 'AK');
Alaska
Geometry is not simple
Hawaii
Geometry is simple
Illinois
Geometry is simple
Indiana
Geometry is simple
Wisconsin
Geometry is simple
ST_GEOMETRYTYPE nous permet de savoir de quel type de géométrie nous parlons, et nous pouvons donc constater que la simplicité de la géométrie n’a pas de lien avec le caractère « MULTI » de la figure.
SELECT STATE_FULL_NAME, QSYS2.ST_GEOMETRYTYPE(STATE_GEO)
FROM GGEOLOC.US_STATES where STATE_ID in ('WI', 'IL', 'IN', 'HI', 'AK');
Alaska
ST_MULTIPOLYGON
Hawaii
ST_MULTIPOLYGON
Illinois
ST_POLYGON
Indiana
ST_POLYGON
Wisconsin
ST_POLYGON
ST_ASTEXT & ST_ASBINARY …
… briefing avant décollage
Si nous exécutons une extraction brute de nos données, on ne comprend pas immédiatement
select STATE_ID, STATE_FULL_NAME, STATE_GEO
from GGEOLOC.US_STATES where STATE_ID in ('OK', 'TX', 'AL', 'AR', 'CO');
ST_AREA nous donne la surface en m² d’une aire géographique (POLYGON ou MULTIPOLYGON)
on ajoute une colonne ici pour avoir une idée de l’aire en km²
select STATE_ID, STATE_FULL_NAME, QSYS2.ST_AREA(STATE_GEO), integer(QSYS2.ST_AREA(STATE_GEO)/1000000)
from GGEOLOC.US_STATES
where STATE_ID in ('OK', 'TX', 'AL', 'AR', 'HI');
AL
Alabama
1.3409800288446873E11
134098
AR
Arkansas
1.3838751120399905E11
138387
HI
Hawaii
1.4748657954505682E10
14748
OK
Oklahoma
1.8250255202012402E11
182502
TX
Texas
6.886199875225208E11
688619
ST_BUFFER nous donne les coordonnées d’une surface élargie du nombre de mètres voulus
voici un exemple de calcul de surfaces en élargissant de 1000 m les frontières de deux états
select STATE_ID, STATE_FULL_NAME, integer(QSYS2.ST_AREA(STATE_GEO)/1000000), integer(QSYS2.ST_AREA(QSYS2.ST_BUFFER(STATE_GEO, 1000))/1000000)
from GGEOLOC.US_STATES
where STATE_ID in ('OK', 'AL');
AL
Alabama
134098
135822
OK
Oklahoma
182502
184806
ST_DISJOINT & ST_WITHIN …
… garder le cap
ST_DISJOINT retourne 1 si deux figures n’ont rien en commun.
select CTY_NAME, CODE_ISO
from GGEOLOC.MYCITIES, GGEOLOC.COUNTRIES
where QSYS2.ST_DISJOINT(CTY_GEO, CNTRY_GEO) = 0 ;
HELSINKI
FIN
TEGUCIGALPA
HND
NAIROBI
KEN
GUADALAJARA
MEX
COPENHAGEN
DNK
LYON
FRA
NANTES
FRA
OSLO
NOR
ROCHESTER
USA
ST_WITHIN retourne 1 si la première figure est complètement dans la seconde.
Exemple : Une ville est-elle contenue dans un pays ? Un pays est-il contenu dans une ville ?
select CTY_NAME, CODE_ISO, QSYS2.ST_WITHIN(CTY_GEO, CNTRY_GEO), QSYS2.ST_WITHIN(CNTRY_GEO, CTY_GEO)
from GGEOLOC.MYCITIES, GGEOLOC.COUNTRIES
where CTY_NAME in ('LYON', 'ROCHESTER') and CODE_ISO in ('FRA', 'USA') ;
LYON
FRA
1
0
ROCHESTER
FRA
0
0
LYON
USA
0
0
ROCHESTER
USA
1
0
ST_INTERSECTS & ST_INTERSECTION …
… passer la frontière
ST_INTERSECTS nous permet de savoir si deux figures ont une intersection (la fonction retourne 1 si tel est le cas)
Dans l’exemple suivant, on cherche parmi une liste d’états, à savoir si ceux-ci sont directement voisins du Michigan
select t1.STATE_FULL_NAME, t2.STATE_FULL_NAME,
CASE WHEN QSYS2.ST_INTERSECTS(t1.STATE_GEO, t2.STATE_GEO) = 1
THEN 'Etats Voisins'
ELSE 'Etats éloignés'
END as config
from GGEOLOC.US_STATES t1, GGEOLOC.US_STATES t2
where t1.STATE_ID = 'MI'
and t2.STATE_ID in('WI', 'IL', 'IN', 'OH', 'PA', 'MN') ;
Michigan
Illinois
Etats éloignés
Michigan
Indiana
Etats Voisins
Michigan
Minnesota
Etats éloignés
Michigan
Ohio
Etats Voisins
Michigan
Pennsylvania
Etats éloignés
Michigan
Wisconsin
Etats Voisins
Il suffisait de voir la carte pour s’en rendre compte !! Heureusement, ST_INTERSECTION nous en dit beaucoup plus puisqu’elle nous indique la forme de l’intersection entre deux figures géométriques.
select t1.STATE_FULL_NAME, t2.STATE_FULL_NAME,
QSYS2.ST_ASTEXT(QSYS2.ST_INTERSECTION(t1.STATE_GEO, t2.STATE_GEO)),
CASE WHEN QSYS2.ST_INTERSECTS(t1.STATE_GEO, t2.STATE_GEO) = 1
THEN 'Etats Voisins'
ELSE 'Etats éloignés'
END as config
from GGEOLOC.US_STATES t1, GGEOLOC.US_STATES t2
where t1.STATE_ID = 'MI'
and t2.STATE_ID in('WI', 'IL', 'IN', 'OH', 'PA', 'MN');
ST_DISTANCE va retourner la distance entre deux points, mais il est intéressant de l’utiliser sur des figures de type POLYGON …
select t1.STATE_FULL_NAME, t2.STATE_FULL_NAME,
QSYS2.ST_DISTANCE(t1.STATE_GEO, t2.STATE_GEO)/1000
CASE WHEN QSYS2.ST_INTERSECTS(t1.STATE_GEO, t2.STATE_GEO) = 1
THEN 'Etats Voisins'
ELSE 'Etats éloignés'
END as config
from GGEOLOC.US_STATES t1, GGEOLOC.US_STATES t2
where t1.STATE_ID = 'MI'
and t2.STATE_ID in('WI', 'IL', 'IN', 'OH', 'PA', 'MN');
Michigan
Illinois
58.493941547601004
Michigan
Indiana
0.0
Michigan
Minnesota
33.60195301382611
Michigan
Ohio
0.0
Michigan
Pennsylvania
179.1488383130458
Michigan
Wisconsin
0.0
… pour lesquelles on se rend compte que la fonction retourne la distance (ramenées en km ici) entre les points les plus proches des deux figures comparées.
Atterrissage
Nous n’avons exploré ici qu’une partie des fonctions géospatiales disponibles. Il en existe bien d’autres fonctions pour savoir si une figure recouvre complètement une autre, si une figure est contenue dans une autre si une figure en traverse une autre, … Il existe également des fonctions de manipulation des GEOHASHES (système de géocodage basé sur la division d’une zone géographique en cellules).
Bref, tout une panoplie de fonctions que l’on peut combiner à l’infini et au-delà !
https://www.gaia.fr/wp-content/uploads/2021/07/GG-2.jpg343343Guillaume GERMAN/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.pngGuillaume GERMAN2023-10-09 18:03:122023-10-09 18:03:14LE TOUR DU MONDE EN 10 (+1) FONCTIONS GEOSPATIALES
Sur le site https://adresse.data.gouv.fr/ En cliquant sur l’item « Outils et API », on accède librement à la documentation des API en rapport avec les adresses. Nous choisissons donc celle sobrement intitulée « API Adresse ». La documentation montre différentes manières d’utiliser cette API. Le retour est un geojson FeatureCollection respectant la spec GeoCodeJSON.
Récupération et manipulation des données
But du programme
Nous allons réaliser un programme qui permettra, en écrivant partiellement une adresse, de récupérer une adresse complète d’après une liste déroulante de 50 occurrences.
Nous choisirons pour notre programme une interrogation relativement simple et nous n’extrairons qu’une partie des données du geojson.
Nous écrirons les adresses dans un fichier, sous forme d’une fiche client contenant les éléments suivants :
Identifiant (integer auto incrémenté)
Raison Sociale (varchar)
Adresse (varchar)
Code Postal (varchar)
Ville (varchar)
Coordonnées géographiques (ST_POINT)
Préparation du fichier
create table GGEOLOC.MESCLIENTS
(ID int GENERATED ALWAYS AS IDENTITY (
START WITH 1 INCREMENT BY 1
NO MINVALUE NO MAXVALUE
NO CYCLE NO ORDER
CACHE 20 ),
RAISOC varchar(64),
ADRESSE varchar(128),
CODEPOS varchar(16),
VILLE varchar(64),
COORDGEO QSYS2.ST_POINT);
Programme de saisie
**free
ctl-opt dftactgrp(*no) ;
// Fichiers
dcl-f FORMCLIE workstn indds(DS_Ind) usropn;
// Procédures
dcl-pr Touche_F4 EXTPGM('TOUCHE_F4');
p_Sql char(1024) ;
p_Titre char(35);
p_Ret char(116);
end-pr;
// Variables
dcl-s reqSqlDelete varchar(2000);
dcl-s reqSqlCreate varchar(2000);
dcl-s reqSqlDrop varchar(2000);
dcl-s coordonees varchar(64) ;
dcl-s queryapi varchar(64);
dcl-s httpText varchar(256);
dcl-s pIndicators Pointer Inz(%Addr(*In));
// Pour F4 : liste des fichiers
dcl-s w_Sql char(1024) ;
dcl-s w_Titre char(35);
dcl-s w_Ret char(116);
// DS Informations Programme
dcl-ds *N PSDS;
nom_du_pgm CHAR(10) POS(1);
nom_du_prf CHAR(10) POS(358);
end-ds;
// Déclaration des indicateurs de l'écran
Dcl-DS DS_Ind based(pIndicators);
Ind_Sortie ind pos(3);
Ind_Liste ind pos(4);
Ind_Annuler ind pos(12);
Ind_Valider ind pos(17);
Ind_SFLCLR ind pos(40);
Ind_SFLDSP ind pos(41);
Ind_SFLDSPCTL ind pos(42);
Ind_SFLEnd ind pos(43);
Ind_DisplayCoord ind pos(80);
Ind_RaisonS ind pos(81);
Ind_5Lettres ind pos(82);
Ind_CodePos ind pos(84);
Ind_Ville ind pos(85);
Indicators char(99) pos(1);
End-DS;
// Paramètres en entrée
dcl-pi *N;
end-pi;
// SQL options --------------------------------------------- //
Exec SQL
Set Option
Naming=*Sys,
Commit=*None,
UsrPrf=*User,
DynUsrPrf=*User,
Datfmt=*iso,
CloSqlCsr=*EndMod;
//--------------------------------------------------------- //
// Contrôle taille écran
Monitor;
Open FORMCLIE;
On-Error;
Dsply 'Nécessite un écran 27 * 132';
*inlr=*on;
Return;
EndMon;
Dou Ind_Sortie or Ind_Annuler;
znompgm = nom_du_pgm;
znomprf = nom_du_prf;
Exfmt FMT01;
select ;
when Ind_Sortie ;
leave;
when Ind_Annuler;
leave;
when Ind_Liste;
if %len(%trim(zadresse)) <= 4 ;
Ind_5Lettres = *on;
iter;
endif;
traitementListe();
when Ind_Valider;
if zraisoc = *blanks;
Ind_RaisonS = *on ;
endif;
if zcodpos = *blanks;
Ind_CodePos= *on ;
endif;
if zville = *blanks;
Ind_Ville = *on ;
endif;
if %subst(indicators:81:4) <> '0000';
iter ;
endif;
Exec SQL
insert into MESCLIENTS (RAISOC, ADRESSE, CODEPOS, VILLE, COORDGEO)
values (:zraisoc, :zadresse, :zcodpos, :zville,
QSYS2.ST_POINT(:zlongit, :zlatit)) ;
Ind_DisplayCoord = *off;
clear FMT01;
endsl ;
Enddo;
*inlr = *on;
//======================================================================== //
// Procédures //
//======================================================================== //
//------------------------------------------------------------------------ //
// Nom : rechercheAdresse //
// But : lister des adresses recueillies via une API //
// à partir d'une chaine de plus de 4 caractères //
// Retour : N/A //
//------------------------------------------------------------------------ //
dcl-proc rechercheAdresse ;
dcl-pi *n ;
l_httpText varchar(256) value;
end-pi;
reqSqlDrop = 'drop table QTEMP/WADRESSE' ;
Exec sql Execute immediate :reqSqlDrop ;
reqSqlCreate = 'create table QTEMP/WADRESSE' +
' (address varchar(128), numero varchar(8), street varchar(128), ' +
'postcode varchar(16), city varchar(64), coordinates blob)' ;
Exec sql Execute immediate :reqSqlCreate ;
reqSqlDelete = 'delete from QTEMP/WADRESSE' ;
Exec sql Execute immediate :reqSqlDelete ;
Exec sql
insert into QTEMP/WADRESSE
(select ltrim(ifnull(numero, '') || ' ' ||
coalesce(street, locality, '') || ' ' ||
postcode || ' ' || city),
ifnull(numero, ''), coalesce(street, locality, ''),
postcode,
city,
QSYS2.ST_POINT(longitude, latitude)
from json_table(QSYS2.HTTP_GET(:l_httpText, ''), '$.features[*]'
COLUMNS
(numero varchar(8) PATH '$.properties.housenumber',
street varchar(128) PATH '$.properties.street',
locality varchar(128) PATH '$.properties.locality',
name varchar(128) PATH '$.properties.name',
municipality varchar(128) PATH '$.properties.municipality',
postcode varchar(8) PATH '$.properties.postcode',
city varchar(64) PATH '$.properties.city',
longitude float PATH '$.geometry.coordinates[0]',
latitude float PATH '$.geometry.coordinates[1]'))
);
end-proc ;
//------------------------------------------------------------------------ //
// Nom : traitementListe //
// But : Affichage d'une liste de 50 adresses maximum //
// Retour : N/A //
//------------------------------------------------------------------------ //
dcl-proc traitementListe ;
queryapi = %scanrpl(' ':'+':%trim(zadresse)) ;
httpText ='https://api-adresse.data.gouv.fr/search/?q=' +
queryapi + '&limit=50' ;
rechercheAdresse(httpText);
clear w_ret ;
w_sql =
'select address from QTEMP/WADRESSE' ;
w_titre = 'Adresses proposées';
touche_f4(W_Sql: W_titre : w_ret) ;
if (w_ret <> ' ') ;
clear zadresse;
clear zcodpos;
clear zville;
Exec SQL
select
ltrim(ifnull(numero, '') || ' ' || street), postcode, city,
REPLACE(
REPLACE(QSYS2.ST_asText(COORDINATES), 'POINT (', ''), ')', '')
into :zadresse, :zcodpos, :zville, :coordonees
from QTEMP.WADRESSE
where address = :w_ret ;
if sqlcode = 0 ;
Ind_DisplayCoord = *on ;
zlongit = %dec(%subst(coordonees: 1 : %scan(' ':coordonees)):15:12) ;
zlatit = %dec(%subst(coordonees: %scan(' ':coordonees) + 1
: %len(%trim(coordonees)) - %scan(' ':coordonees)):15:12) ;
endif;
endif ;
end-proc ;
Quelques explications sur les fonctions SQL utilisées
Tout d’abord nous choisissons de ne pas utiliser la propriété « label » proposée par l’API Adresse. En effet, si celle-ci semble pratique de prime abord, elle n’est pas toujours significative (voir photo du milieu qui où elle ne contient que le nom de la municipalité)
Nous, préférerons donc reconstituer cette adresse en concaténant des zones que l’on retrouve dans chaque occurrence du fichier JSON.
QSYS2.ST_POINT : Cette fonction est utilisée lors de la collecte des données fournie par l’API Adresse.
Elle permet de transformer les coordonnées longitude, latitude en une variable de type BLOB qui représente un point précis et qui est utilisable par les fonctions Géospatiales du SQL.
QSYS2.ST_ASTEXT : Cette fonction permet de transformer un champ géométrique (ST_POINT, ST_LINESTRING, ST_POLYGON, …) en un champ WKT (well-known-text) qui nous sera plus compréhensible.
Cinématique du programme
Ce programme est un simple écran qui nous permet la saisie d’un formulaire avec la possibilité de rechercher ou compléter une adresse en utilisant la touche F4 (la fonction externe appelée n’est pas décrite dans cet article). Une fois le formulaire validé, on l’efface.
Tout d’abord on commence à remplir le formulaire mais on ne connait pas précisément l’adresse.
Donc, après avoir tapé un morceau d’adresse on presse F4
On valide, le formulaire est alors complétement rempli
On presse F17 pour valider celui-ci (et réinitialiser l’écran).
Vérification des données enregistrées
Version BLOB
Version WKT (well-known-text)
Conclusion
Nous avons montré ici un exemple simple de l’utilisation d’une API couplée avec les fonctions géospatiales proposées par IBM. Il est possible d’envisager des requêtes plus complexes incluant le code postal, la ville ou encore le type de donnée (rue, lieu-dit ou municipalité). On peut aussi envisager des requêtes d’après les coordonnées géographiques pour retrouver une adresse. Le champ des possibles, comme le monde, est vaste …
https://www.gaia.fr/wp-content/uploads/2021/07/GG-2.jpg343343Guillaume GERMAN/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.pngGuillaume GERMAN2023-07-10 08:34:102023-08-11 16:38:36RETROUVER UNE ADRESSE GRACE AUX API
Je n’ai pas voulu mettre optimisation dans le titre de l’article, c’est pourtant bien ce qui nous est souvent demandé. Avant de chercher à optimiser les requêtes, il est utile de vérifier que quelques bonnes pratiques de base sont respectées dans l’écriture de la requête !
Dans le cas traité, on s’intéresse particulièrement à plusieurs éléments :
critères de jointure
critères de sélection
critères de groupage
Objectif recherché : que tous ces critères soient exprimés, si possible, sans calcul !
Une zone calculée ne peut être prise en charge via un index par l’optimiseur … nous allons donc réécrire tout ce qui a été écrit d’une façon « humaine » !
Exemple
La requête utilisée dans cet article est un extrait d’un requête réelle, pour laquelle les noms de tables et colonnes ont été modifiées …
Critère de jointure
Ce point n’impacte que peu les performances, car le moteur SQL réécrit la requête pour nous, mais apporte plus de lisibilité. On évite ce genre de syntaxe (produit cartésien) :
SELECT …
FROM ADHENT,
ADHDET
WHERE (ADHENT.GJCMP = ADHDET.GACMP#
AND ADHENT.GJGL# = ADHDET.GAGL#A
AND ADHDET.GAACCD = '1')
AND ((ADHDET.GATYPE IN (
'EX',
'IN'
))
Pour exprimer sur la jointure les critères :
select ADHENT.* from ADHENT join ADHDET ON (ADHENT.GJCMP = ADHDET.GACMP# AND ADHENT.GJGL# = ADHDET.GAGL#A AND ADHDET.GAACCD = '1') WHERE (ADHDET.GATYPE IN ( 'EX', 'IN' )) ;
Critères de sélection
Requête de départ :
select ADHENT.* from ADHENT join ADHDET ON (ADHENT.GJCMP = ADHDET.GACMP# AND ADHENT.GJGL# = ADHDET.GAGL#A AND ADHDET.GAACCD = '1') WHERE ADHDET.GATYPE IN ( 'EX', 'IN' ) AND (ADHENT.GJACMO <> 13) AND ADHENT.GJCMP IN ('10') AND CASE WHEN ADHENT.GJJLDT = 0 THEN '01/01/9999' ELSE DATE( SUBSTR(ADHENT.GJJLDT, 5, 2) || '/' || SUBSTR(ADHENT.GJJLDT, 7, 2) || '/' || SUBSTR(ADHENT.GJJLDT, 1, 4)) END BETWEEN '2016-01-01' AND '2017-12-31' AND SUBSTR(ADHENT.GJGL#, 1, 6) BETWEEN '615540' AND '615540' AND CASE WHEN TRIM(ADHENT.GJLTG#) = '' THEN 'N' ELSE 'Y' END = 'N'
Il est possible de remplacer toutes les valeurs calculées et de les inverser !
AND CASE
WHEN ADHENT.GJJLDT = 0 THEN '01/01/9999'
ELSE DATE( SUBSTR(ADHENT.GJJLDT, 5, 2) || '/' ||
SUBSTR(ADHENT.GJJLDT, 7, 2) || '/' ||
SUBSTR(ADHENT.GJJLDT, 1, 4))
END BETWEEN '2016-01-01' AND '2017-12-31'
Devient :
AND ADHENT.GJJLDT between int(date('2016-01-01')) AND int(date('2017-12-31'))
Sélection sur code :
AND SUBSTR(ADHENT.GJGL#, 1, 6) BETWEEN '615540' AND '615540'
Devient :
AND ADHENT.GJGL# BETWEEN '615540' ||'0000000000' AND '615540' || '9999999999'
Sélection sur code :
AND CASE
WHEN TRIM(ADHENT.GJLTG#) = '' THEN 'N'
ELSE 'Y'
END = 'N'
Devient :
AND ADHENT.GJLTG# = ''
Ce dernier exemple illustre bien la capacité du cerveau humain à raisonner et non pas à exprimer des critères techniques !
Critères de groupage (et mise en forme)
Le groupage est souvent effectué en dernier, c’est-à-dire après l’ensemble des jointures. Vous êtes alors contraints d’ajouter un nombre important de colonnes dans le groupage, colonnes faisant l’objet de mise en forme pour un affichage adapté à l’utilisateur, et donc sur des zones calculées !
Nous proposons l’inverse :
d’abord on calcule les données, nécessitant groupage
ensuite on va chercher, par des jointures, des éléments complémentaires et on met en forme (calcul) les valeurs
Pour cela les CTE (Common Table Expressions) nous sont d’un grand secours.
Par exemple :
with tmp as (
SELECT ADHENT.GJCMP,
ADHENT.GJGL#,
ADHENT.GJJLTP,
ADHENT.GJJLCD,
ADHENT.GJJLNO,
ADHENT.GJINV#,
ADHENT.GJDESC,
ADHENT.GJJLDT,
ADHENT.GJMVM#,
ADHENT.GJTYPE,
ADHENT.GJLTG#,
ADHENT.GJLTGD,
SUM(ADHENT.GJAMT$) as somme1,
SUM( CASE
WHEN ADHENT.GJAMT$ > 0.00 THEN ADHENT.GJAMT$
END) as somme2,
SUM(
CASE
WHEN ADHENT.GJAMT$ < 0.00 THEN (-1 * ADHENT.GJAMT$)
END) as somme3
from ADHENT
join ADHDET ON ...
WHERE ...
GROUP BY ADHENT.GJCMP,
ADHENT.GJGL#,
ADHENT.GJJLTP,
ADHENT.GJJLCD,
ADHENT.GJJLNO,
ADHENT.GJINV#,
ADHENT.GJDESC,
ADHENT.GJJLDT,
ADHENT.GJMVM#,
ADHENT.GJTYPE,
ADHENT.GJLTG#,
ADHENT.GJLTGD )
select tmp.GJCMP,
SUBSTR(tmp.GJGL#, 7, 4),
SUBSTR(tmp.GJGL#, 1, 6),
tmp.GJJLTP,
tmp.GJJLCD || '-' || RIGHT(CONCAT('00000000', TRIM(CHAR(tmp.GJJLNO))), 8),
tmp.GJJLNO,
TRIM(tmp.GJINV#),
tmp.GJDESC,
CASE WHEN tmp.GJJLDT = 0 THEN '01/01/9999'
ELSE DATE( SUBSTR(tmp.GJJLDT, 5, 2) || '/' ||
SUBSTR(tmp.GJJLDT, 7, 2) || '/' ||
SUBSTR(tmp.GJJLDT, 1, 4))
END,
tmp.GJMVM#,
TRIM(tmp.GJTYPE),
tmp.GJLTG#,
tmp.GJGL#,
ADHCMP1.ZLARGN,
TRIM(ADHCMP2.ZRNAME),
CASE WHEN tmp.GJLTGD = 0 THEN '01/01/9999'
ELSE DATE( SUBSTR(tmp.GJLTGD, 5, 2) || '/' ||
SUBSTR(tmp.GJLTGD, 7, 2) || '/' ||
SUBSTR(tmp.GJLTGD, 1, 4))
END,
somme1,
somme2,
somme3
from tmp
LEFT OUTER JOIN ADHCMP1 ON ADHCMP1.ZLCMP = tmp.GJCMP
AND ADHCMP1.ZLLOC = SUBSTR(tmp.GJGL#, 7, 4)
LEFT OUTER JOIN ADHCMP2 ON ADHCMP1.ZLCMP = ADHCMP2.ZRCMP
AND ADHCMP1.ZLIRGN = ADHCMP2.ZRRGN ;
Avec ces quelques règles, simples dans leur principe, vous vous assurez que le moteur SQL pourra utiliser pleinement vos index. Cela ne signifie pas qu’il ne sera pas nécessaire d’optimiser par la suite.
Pour finir le cas concret évoqué ici : – 4 fichiers dans la jointures : – 500 Millions , 1 Million, 1.000 et 70 enreg – 4.600 enreg en retour
Requête d’origine : 2 min 40 s (ce qui est déjà très bien, avec un scan de table sur le plus gros fichier). Après réécriture : 40 ms
Bien sûr, les index nécessaires étaient déjà en place pour atteindre ce niveau de temps de réponse.
Encore une fois, SQL est le meilleur moyen d’accéder à la donnée, aussi complexe soit elle.
Par le meilleur, j’entends :
le plus simple : écrire un programme RPG/COBOL équivalent demanderait une quantité de code importante (et donc probabilité de bug)
le plus efficace (40 ms) : à condition que l’on donne à SQL les moyens d’être efficace
En conclusion : travailler d’abord sur la donnée, occupez vous ensuite de la mise en forme !
Nous rencontrons régulièrement dans les applications historiques, des dates stockées en base de données sous des types autres que date. Dans du numérique, 6 dont 0, 8 dont 0, dans de l’alpha, sur 6, 8 ou 10, dans des colonnes distinctes, SS, AA, MM, JJ….
Dans la plupart des applicatifs, il existe des programmes, ou des fonctions ile, permettant de convertir ces champs en « vrai » format date, en gérant les cas limite. Si date = 0, ou si date = 99999999, 29 février…
Dans des programmes avec des accès natifs à la base de données, ces programmes / fonctions remplissent leur rôle parfaitement.
Par contre dès qu’on choisit d’accèder à la base de données par SQL, nous constatons que ces programmes sont peu à peu délaissés pour des manipulations de date directement dans les réquêtes SQL, avec des requêtes alourdit à base de case et de concat. Pour harmoniser les règles de conversion, et allèger visuellement vos requêtes, vous pouvez créer votre propre fonction SQL, qui rendra les mêmes services que les programmes existants.
Prenons l’exemple, rencontré chez un client, d’un ERP qui stocke les dates sous un type numérique de 7 dont 0. La première position contient 0 ou 1 pour le siècle. 0 =19 et 1 = 20.
Dans cette base :
950118 = 18/01/1995
1230118 = 18/01/2023
on peut trouver les valeurs 0 et 9999999 qui ne sont pas des dates, et qu’il faudra gérer lors de la conversion
on peut trouver des fausses dates : 29022023, 31092022…
Nous allons créer une fonction SQL qui permettra de gérer la conversion de ces colonnes en « vraie » date.
Pour la gestion des cas limites, j’ai choisi les règles suivantes, à chacun d’adapter en fonction de ses besoins :
9999999 –> 31/12/9999
0 soit null si 0 passé en second paramètre, soit 01/01/Année passée en second paramètre
les dates inexistantes –> null
Notre jeu d’essai est composé d’une table avec 3 colonnes numérique de 7 dont 0 avec 4 enregistrements :
Pour créer nos propres fonctions SQL, on peut le faire directement en mode script via un requêteur SQL, ou utiliser une fonction d’ACS qui permet une préconfiguration en mode graphique. Je vais détailler cette seconde méthode.
Dans le bloc « Base de données » d’ACS, sélectionner l’option Schémas
Déplier l’arborescence, de votre base de données et Schémas.
Il va falloir se positionner sur le schéma (la bibliothèque) qui contiendra la fonction SQL. Je vous conseille d’utiliser la bibliothèque contenant vos données métier, pour en faciliter l’utilisation dans vos applications. Si les données sont en ligne, la fonction le sera aussi !
Déplier l’arboresence au niveau du schéma souhaité et cliquer sur l’item « Fonctions ».
La liste des fonctions déjà existantes dans ce schéma apparait dans la partie droite….
Par clic droit sur l’item « Fontions », choisir dans le menu, « Nouveau », puis « SQL »
Dans la fenêtre de paramétrage, on va se déplacer d’onglet en onglet.
Saisir le nom pour votre fonction.
Onglet « Paramètres » par le bouton sur la droite « Ajout… », on va déclarer les paramètres en entrée de la fonction, en premier un numérique de 7 dont 0 et en second un numérique de 4 dont 0 pour passer une année par défaut en cas de 0.
Pour l’année par défaut, nous ajoutons une valeur par défaut, 0. Nous verrons l’intérêt de cette valeur par la suite.
Onglet « Retours », nous déclarons la valeur de retour, soit une date au format date.
Onglet Options : cet onglet permet de fixer le contexte d’éxecution de la fonction, et donc le bon fonctionnement de la fonction ainsi que son optimisation. Par rapport aux valeurs par défaut, j’ai modifié 2 paramètres :
– Accès aux données. Ma fonction n’accèdera à aucune table, j’ai donc choisi l’option « Contient SQL ». Si ma fonction devait accèder à des tables en lecture uniquement, il faudrait laisser l’option par défaut « Lit des données SQL », enfin si la fonction devait mettre à jour des tables, l’option « Modifie des données SQL ».
– Même valeur renvoyée à partir d’appels successifs pour des paramètres identiques. En cochant cette case, j’autorise le moteur SQL à enregistrer le résultat de la fonction avec les paramètres d’appel dans le cache SQL et de réutiliser ce résultat sans éxécuter la fonction en cas d’appel avec les mêmes paramètres. 1230118 renverra toujours 18/01/2023. Et Date = 0, an par défaut = 0 renverra toujours null…
Ces paramètres sont à fixer selon l’usage mais aussi le code utilisé dans la fonction.
Onglet « Corps de routine », il ne reste plus qu’à coder la fonction en SQL procédural. Pour rappel, on encadre le code par « BEGIN (sans ;) / end (sans ; ) », dans l’interface graphique… Dans un script SQL, il faut bien ajouter un « ; » après le end. Les conditoinnements ne prennent de « ; » que sur le end Les instructions autres se terminent par un « ; » On peut utiliser des variables de travail, il faut les déclarer par …. Declare ! La valeur retour est renvoyées par l’instruction return.
Vous pouvez maintenant utiliser votre fonction, que ce soit par un scripteur SQL, dans vos SQLRPGLE, dans des scripts SQL lancé par runsqlstm…
Vous constaterez que je n’ai passé que le 1er paramètre à ma fonction. Le second ayant une valeur par défaut, il devient facultatif. Ce qui veut dire, que si vous avez besoin de rajouter un paramètre à une fonction SQL déjà existante, ajouter une valeur par défaut permet de ne pas avoir à reprendre l’existant. Seuls les cas nécéssitant ce nouveau paramètre seront à traiter.
Si nous lançons la fonction sur la colonne DATEERP3 qui contient une valeur qui n’est pas une date, 1230229, la requête plante :
Les résultats s’arrêtent dès le crash et ne renvoit que les deux premiers enregistrements dont la résolution de la fonction était ok :
Il faut ajouter une gestion d’erreurs à notre fonction.
Et c’est une règle d’or sur les fonctions personnalisées. Vous n’avez le droit à aucun plantage de la fonction, au risque de traiter dans vos programmes des résultats tronqués si la gestion des sqlcode / sqlstate n’est pas faite.
En début de script, je rajoute le monitoring, sur le SQLSTATE renvoyé par l’erreur et je choisit de renvoyer la valeur null :
N’ayant pas beaucoup d’instructions dans ma fonction, je me contente de cette gestion d’erreur. Dans des cas plus complexe, ne pas hésiter à monitorer avec un SQLEXCEPTION
Maintenant la fonction renvoie null si la date n’existe pas et nous avons les résultats pour nos 4 enregistrements.
Si nous lançons la fonction sur la colonne DATEERP2 qui contient des dates valides et la valeur 9999999, nous constatons
que deux dates ne sont pas traduites :
Vu que je n’ai monitoré que le sqlstate 220007, nous savons que c’est pour date invalide que la conversion n’a pas eu lieu. Le problème vient du format de date dans ma fonction SQL, par défaut *YMD
Ce format de date est limité dans le temps au 31/12/2039…
Il faut passer en format *iso pour convertir des dates au-delà de 2039, et donc pour cela modifier le set option par défaut.
Maintenant, tout fonctionne comme voulu, ma fonction est opérationnelle :
Vous pouvez continuer à utiliser les programmes existants pour ces conversion, mais dans ce cas il faut interdire à vos développeurs la conversion dans les requêtes SQL.
L’avantage de passer par une fonction SQL, c’est que cette fonction peut aussi être utilisée par des applicatifs distants qui viennent requêter sur la base de données. Appli web, bien entendu, mais aussi les ETL, comme Talend, et de garder la main sur les règles de conversion, plutôt que de les déporter sur chaque outil.
/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.png00Damien Trijasson/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.pngDamien Trijasson2023-01-30 17:49:172023-02-20 09:58:14Conversion en format date par fonction SQL
Lorsque l’on travaille sur une belle requête SQL, nous avons tendance à la garder et la sauvegarder en local sur notre poste (parfois dans l’IFS). Pour la partager à un collègue quoi de mieux qu’un bon vieux mail ?
Ou alors, on peut exploiter les Exemples personnalisés d’ACS pour mutualiser nos découvertes !
Exemples SQL sur ACS
Via l’Exécuteur de scripts SQL d’ACS, une multitude d’exemples est fournie. Pour y accéder trois possibilités :
Edition > Exemples > Insertion à partir d’exemples…
Ctrl + I
Via la petite icône SQL avec les deux flèches ci-dessous
On y retrouve tout un catalogue d’exemples relativement bien fourni :
Il suffit de rechercher les mots clés qui nous intéressent puis de cliquer sur Insertion, et enfin de remplacer les données variables de la requête.
Ajouter ses exemples personnalisés
Création d’un répertoire dans l’IFS
La première étape consiste à créer un répertoire commun dans l’IFS, le plus simple est de le créer dans /home/ qui est généralement déjà configuré comme partagé (donc visible pour Windows). Par la suite nous utiliserons le chemin suivant : /home/exemples_sql/. C’est ici que nous travaillerons pour créer nos exemples personnalisés.
Création d’un exemple
Il suffit de créer un nouveau source SQL, par exemple via ACS :
-- category: Exemples perso
-- description: Recherche d'un fichier dans l'ifs
SELECT *
FROM TABLE (
qsys2.ifs_object_statistics(start_path_name => '/')
)
WHERE path_name LIKE '%fichier.txt';
Le commentaire category permet de trier et regrouper vos exemples par usages. Le commentaire description correspond au texte indiqué dans la liste des exemples.
Une fois l’exemple terminé il suffit de sauvegarder le script dans le répertoire de l’IFS choisi : Fichier > Sauvegarde sous… > Fichier STREAM IFS.
Il est bien entendu toujours possible de modifier ou supprimer des exemples à partir de ce répertoire.
Intégration du répertoire d’exemples à ACS
Dans un onglet d’ACS, ouvrir le menu des exemples : Edition > Exemples > Insertion à partir d’exemples… Puis cliquer sur Préférences…
Cliquer ensuite sur Ajout
Indiquer ici le chemin vers le répertoire de l’IBM i qui contient les exemples SQL : \\<Nom de l’IBM i>\home\exemples_sql
Les exemples sont maintenant dans la liste avec les autres. Ils sont triés par catégorie (que l’on retrouve juste en dessous de la mire de recherche). Ils sont listés en dessus par description et un aperçu est disponible à droite.
Pour retrouver des exemples deux possibilités :
Choisir la catégorie à afficher en cliquant sur la catégorie actuelle (ici Exemples perso)
Utiliser la mire de recherche, qui affichera les exemples correspondant aux mots clés, toutes catégories confondues
Bien que le MD5 ne soit plus utilisé pour l’encryption, il est toujours utilisé pour valider l’authenticité et la conformité des fichiers.
Qu’est-ce qu’un MD5
Un md5 est une chaine de 16 caractères composée de symboles hexadécimaux. Il s’agit en réalité du nom de l’algorithme utilisé pour générer la chaine.
Comme indiqué précédemment son usage est le contrôle d’intégrité des fichier, par exemple lors du partage d’un fichier, on peut mettre à disposition le MD5 afin de contrôler que le téléchargement du fichier s’est bien passé ou que le fichier n’a pas été modifié entre temps.
Pour la suite nous aurons besoin d’un fichier, par simplicité j’utiliserai un simple .txt qui contient la phrase « This is not a test! » présent dans mon répertoire de l’ifs.
Fichier dans l’ifs
/home/jl/file.txt
Contenu du fichier
This is not a test!
md5
EDA20FB86FE23401A5671734E4E55A12
QSH – md5sum
La première méthode pour générer le MD5 d’un fichier est d’utiliser la commande unix md5sum via QSH :
La fonction retourne le hash et le chemin du fichier.
RPGLE – _cipher
Il est également possible de générer le MD5 via RPG en exploitant la procédure externe cipher. Je ne m’épancherai pas sur son implémentation complète ici, car bien plus complexe que les deux autres méthodes présentées. De plus, passer par cette méthode, n’est plus le sens de l’histoire.
// Déclaration de la procédure
dcl-pr cipher extproc('_cipher');
*n pointer value;
*n pointer value;
*n pointer value;
end-pr;
// Appel de la procédure
cipher(%ADDR(receiver) : %ADDR(controls) : %ADDR(source));
En sql on retrouve la fonction hash_md5, qui retourne le hash d’une chaine de caractère passée en paramètre.
❗ Attention à l’encodage de votre chaine de caractères. ❗
Pour que le résultat soit cohérent entre différents systèmes il faut commencer par convertir la chaine de caractère en UTF-8 :
VALUES CAST('This is not a test!' AS VARCHAR(512) CCSID 1208); -- 1208 = UTF-8
-- Retour : This is not a test!
Le résultat est plutôt flagrant ! D’accord pas vraiment… Par contre si on regarde la valeur hexadécimale de la chaine avec et sans conversion :
VALUES HEX('This is not a test!');
-- Retour : E38889A24089A2409596A3408140A385A2A34F
VALUES HEX(CAST('This is not a test!' AS VARCHAR(512) CCSID 1208));
-- Retour : 54686973206973206E6F742061207465737421
Le hachage se fait en hexadécimal, donc le résultat ne serait pas le même sans conversion préalable.
Il suffit maintenant de hacher notre chaine de caractères :
VALUES HASH_MD5(CAST('This is not a test!' AS VARCHAR(512) CCSID 1208));
-- Retour : EDA20FB86FE23401A5671734E4E55A12
On obtient donc la même valeur que celle que l’on a obtenu précédemment (puisque que le contenu de notre fichier est strictement égale à cette chaine de caractère).
La dernière étape est de générer le MD5 directement à partir du fichier, pour cela il suffit d’utiliser la fonction GET_BLOB_FROM_FILE :
VALUES HASH_MD5(GET_BLOB_FROM_FILE('/home/jl/file.txt')) WITH CS;
-- Retour : EDA20FB86FE23401A5671734E4E55A12
Autres algorithmes de hash
Il existe d’autres algorithmes de hash qui permettent de hacher du texte et des fichiers. Trois autres algorithmes sont généralement disponibles :
/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.png00Julien/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.pngJulien2022-08-18 00:30:512022-08-18 12:51:20Utilisation du MD5 sur votre IBM i
Il existe un grand nombre d’API aux fonctionnalités diverses dont certaines nous permettent de récupérer des données structurées dans différents formats (XML, JSON, …).
Grace aux fonctions SQL de l’IBMi nous pouvons récupérer ces données pour les insérer dans les fichiers de la base de données.
La commande SQL suivante permet d’afficher les données dans un champ DATA
SELECT DATA FROM (values char(SYSTOOLS.HTTPGETCLOB('https://api.openweathermap.org/data/2.5/weather?q={city name}&appid={API key}&mode=xml',''), 4096)) ws(data);
Sortie API en JSON
La commande SQL suivante permet d’afficher les données dans un champ DATA
SELECT DATA FROM (values char(SYSTOOLS.HTTPGETCLOB('api.openweathermap.org/data/2.5/weather?q={city name}&appid={API key}',''), 4096)) ws(data);
Sortie API en HTML
La commande SQL suivante permet d’afficher les données dans un champ DATA
SELECT DATA FROM (values char(SYSTOOLS.HTTPGETCLOB('https://api.openweathermap.org/data/2.5/weather?q={city name}&appid={API key}&mode=html',''), 4096)) ws(data);
Récupération des données
En XML
On crée un fichier qui contiendra les colonnes que l’on veut récupérer (Ville, Température en cours, date, …)
CREATE TABLE GG/METEODB (VILLE_ID DECIMAL (9, 0) NOT NULL WITH DEFAULT, VILLE_NOM CHAR (50) NOT NULL WITH DEFAULT, TEMPERATURE DECIMAL (5, 2) NOT NULL WITH DEFAULT, TEMP_MIN DECIMAL (5, 2) NOT NULL WITH DEFAULT, TEMP_MAX DECIMAL (5, 2) NOT NULL WITH DEFAULT, DATE_MAJ CHAR (20) NOT NULL WITH DEFAULT);
Récupérer les données de l’API dans le fichier créé :
INSERT INTO GG.METEODB select xdata.* FROM xmltable('$doc/cities/list/item' PASSING XMLPARSE(document SYSTOOLS.HTTPGETCLOB('https://api.openweathermap.org/data/2.5/find?lat=45.75&lon=4.5833&cnt=10&appid={API key}&mode=xml','')) AS "doc" COLUMNS ville_id decimal(9, 0) PATH 'city/@id', ville_nom varchar(50) PATH 'city/@name', temperature decimal(5, 2) PATH 'temperature/@value', temp_min decimal(5, 2) PATH 'temperature/@min', temp_max decimal(5, 2) PATH 'temperature/@max', date_maj varchar(20) PATH 'lastupdate/@value' ) as xdata;
En JSON
Contrairement à XML, on peut créer tout de suite un fichier qui contiendra les colonnes que l’on veut récupérer.
CREATE TABLE GG.METEOBD (VILLE_ID DECIMAL (9, 0) NOT NULL WITH DEFAULT, VILLE_NOM CHAR (50) NOT NULL WITH DEFAULT, TEMPERATURE DECIMAL (5, 2) NOT NULL WITH DEFAULT, TEMP_MIN DECIMAL (5, 2) NOT NULL WITH DEFAULT, TEMP_MAX DECIMAL (5, 2) NOT NULL WITH DEFAULT, DATE_UX_MAJ DECIMAL (12, 0) NOT NULL WITH DEFAULT)
Récupérer les données de l’API dans le fichier créé :
En utilisant une API de LA POSTE qui ne nécessite pas d’inscription au préalable, ni d’identification. Nous pouvons réaliser un programme qui nous aide à retrouver une commune à partir d’un code postal, dans l’optique d’aider au remplissage de certains formulaires. On crée un fichier temporaire en interrogeant directement l’API.
https://www.gaia.fr/wp-content/uploads/2021/07/GG-2.jpg343343Guillaume GERMAN/wp-content/uploads/2017/05/logogaia.pngGuillaume GERMAN2021-06-09 13:56:312022-04-12 12:28:31UTILISATION DES API EN SQL